Une soirée de lancement des comités de soutien à la campagne de Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pour la présidentielle 2022, est organisée ce mardi 14 décembre à Toulouse.
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), avec à sa tête Philippe Poutou, organise une soirée de lancement des comités de soutien en Haute-Garonne pour le candidat à l’élection présidentielle 2022. Elle aura lieu ce mardi 14 décembre, à 19h, au siège du NPA 31 situé à Toulouse (9 rue Corneille). La Toulousaine Pauline Salingue, porte-parole nationale de la campagne, sera présente. « Suite au succès de la venue de Philippe Poutou à Toulouse le 23 novembre qui a réuni 900 personnes, les contacts affluent pour participer activement à la campagne “Poutou 2022” », affirme le parti.
« Sur tout le département, des comités d’action sont en train de se mettre en place pour populariser le programme de la campagne de Philippe Poutou », poursuit le NPA 31. Un tract de quatre pages le présentant a été publié en ligne et sera distribué sur les marchés de Haute-Garonne ce week-end.
“Nos vies valent plus que leurs profits”, titre-t-il, avant d’attaquer le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron, la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF), le chômage, la gestion de la pandémie, la crise écologique et les Gilets Jaunes.
Par ailleurs, sur le volet de l’emploi, le candidat propose de porter le Smic à 1 800 euros net, de réduire le temps de travail à 32 heures, une retraite à taux plein et par répartition à 60 ans, 55 ans pour les travaux pénibles, et la création d’un million de postes statutaires dans les services publics. Du côté de l’environnement, Philippe Poutou souhaite, entre autres, mettre en place des services publics de l’énergie et des médicaments, rendre gratuits les besoins essentiels (logement, nourriture, déplacements etc.) et arrêter le nucléaire dans dix ans.
Enfin, il suggère également que les “corps spéciaux de répression” (BAC, BRAV etc.)” soient supprimés, que la police soit désarmée, que les étrangers résidant en France obtiennent le droit de vote, que le délai légal de l’IVG soit allongé à 24 semaines et que des moyens soient déployés pour accueillir les femmes victimes de violences.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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