Laurence Arribagé, Députée, adjointe au maire de Toulouse et secrétaire nationale de l’UMP
2014 est incontestablement une année phare pour Laurence Arribagé, secrétaire départementale de l’UMP 31. Avec la victoire de Jean-Luc Moudenc aux dernières municipales, elle devient adjointe au maire en charge du sport. Dans un même temps, le maire de la ville démissionne de son mandat de député de la 3e circonscription. En tant que suppléante elle se présente aux élections législatives partielles en mai dernier, qu’elle remporte haut la main (62% des voix) face au socialiste Laurent Méric.
Et Laurence Arribagé termine l’année en beauté en étant nommée par Nicolas Sarkozy secrétaire nationale de l’UMP aux sports. Une récompense pour l’élue toulousaine qui s’était engagée activement dans la campagne interne de l’ex chef de l’Etat. L’ascension est fulgurante, pour cette albigeoise de naissance qui a commencé la politique en 2008 aux côtés de Jean-Luc Moudenc. Malgré la défaite aux municipales, l’étape est importante dans son parcours. Elle prend goût à la campagne de terrain, aiguise ses armes dans l’opposition et prépare la ‘‘reconquête’’ du Capitole. Pendant cette période, elle enrichit son expérience politique en devenant conseillère régionale en 2010, au sein du groupe Osons Midi-Pyrénées. Mandat qu’elle quitte lorsqu’elle est élue députée. Victime de son succès…
Carole Delga, secrétaire d’Etat au commerce et à l’ESS et maire de Martres-Tolosane
Toulousaine d’origine, Carole Delga partage désormais son temps entre Martres-Tolosane dont elle est maire depuis 2008, et les couloirs de Bercy dans lesquels elle a maintenant un bureau depuis juin dernier suite à sa nomination de secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire. Elle a gravi toutes les marches la menant aujourd’hui au gouvernement : fonctionnaire territoriale, elle est d’abord attachée en charge des monuments historiques à Limoges avant de revenir vers sa région natale et d’y intégrer le syndicat des eaux de la Barousse, du Comminges et de la Save. Enfin, elle œuvre à la Région pour l’aménagement du territoire avant d’y être élue sur la liste de Martin Malvy en 2010 et de prendre la vice-présidence, chargée des questions de ruralité et des technologies de l’information et de la communication. Elle démissionne de ses fonctions en 2013. Son mandat de députée de la 8e circonscription de Haute-Garonne remporté au premier tour avec 51.62% des suffrages, la propulsera simultanément au secrétariat national du Parti socialiste duquel elle est remarquée par Manuel Valls qui lui propose un secrétariat d’Etat.
Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole.
Ténacité. Un mot qui colle à merveille au tempérament de Jean-Luc Moudenc. La preuve : Entre 2008 et 2014, il n’a jamais perdu de vue son seul objectif : la reconquête du Capitole. En effet, le 4 avril dernier, il est redevenu l’édile toulousain, en prenant également dans la foulée la tête de la métropole. Une vraie revanche sur tous ceux qui le pensaient fini. Une vraie revanche construite de manière très méthodique. En 2008, il structure une association, « Toulouse Avenir », dont le but est d’élaborer un projet pour la ville. En 2010, il prend la tête de l’UMP 31 en remportant un duel fratricide avec Christine de Veyrac. En 2012, il crée la surprise en devenant le seul député de droite du département. Et enfin, en 2014, il atteint son Graal en reprenant sa maison du Capitole. Aujourd’hui, il est clairement le patron de la droite en Haute-Garonne, et décide quasiment de tout. Il a même été à la manœuvre lors des dernières élections sénatoriales en imposant la fidèle Brigitte Micouleau. Et c’est lui qui, en coulisses, a été l’instigateur d’une nouvelle union entre la droite et le centre en vue de la prochaine échéance départementale de mars prochain. Cet enfant du quartier Saint-Cyprien s’amuse des critiques le concernant : « Je souris toujours quand j’entends parler de moi comme d’un notable. Si certains connaissaient mon véritable parcours…»
Claude Raynal, Sénateur, maire de Tournefeuille, vice-président Toulouse Métropole
Maire PS de Tournefeuille depuis 1997, Claude Raynal a amplement gagné la confiance des habitants de sa commune. «Je serai à l’écoute de ceux d’entre vous qui accepteront de travailler pour tous les Tournefeuillais, quelles que soient leurs origines, leurs religions, leurs situations de famille ou de fortune…», a-t-il dit en mars dernier lors de sa réélection.
C’est avec un diplôme d’économie que Claude Raynal a commencé sa vie professionnelle dans le secteur privé. Puis, travailleur, il réussit l’ENA en prenant des cours du soir. En 1998, il devient conseiller général de la Haute-Garonne pour le canton de Tournefeuille. Son mandat de maire lui permet d’accéder à la vice-présidence de la communauté urbaine de Toulouse, aujourd’hui en charge de la culture. Sous la présidence de Jean-Luc Moudenc, il a pris le leadership du groupe d’opposition socialiste de Toulouse Métropole.
Désigné par le PS pour mener la liste PS-PRG aux sénatoriales en Haute-Garonne, il a été élu en septembre dernier au Palais du Luxembourg. À la commission des finances, il est reconnu pour être un homme de dossiers plus qu’un homme de communication. À l’écoute, il travaille depuis de nombreuses années sur les thèmes de l’urbanisme, des finances locales et de l’intercommunalité.
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