La gifle reçue, hier, par Emmanuel Macron, lors d’un bain de foule pendant son déplacement dans la Drôme, a fait réagir de nombreux responsables politiques à Toulouse et en Occitanie.
À Toulouse et en Occitanie, c’est une classe politique unanimement indignée qui s’est manifestée sur tweeter, après la gifle reçue, hier, par Emmanuel Macron, lors d’un bain de foule pendant son déplacement dans la Drôme. « Violence dans la vie publique : halte au feu ! » lance le maire de la Ville rose Jean-Luc Moudenc.
Violence dans la vie publique : halte au feu !
A travers cette gifle, c’est toute la République qui est frappée. J’adresse toute ma solidarité républicaine au Président de la République.
Ma réaction dans son intégralité ⤵️ pic.twitter.com/5Y4WqkHGg3
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) June 8, 2021
Alternative pour une Métropole Citoyenne, le groupe d’opposition au Conseil de Toulouse Métropole se demande quelle sera la suite…
L’extrême-droite en France : lundi, on menace des militantes et militants de gauche ; mardi, on gifle le président de la République en scandant des hymnes royalistes ; mercredi, on envahit à nouveau le conseil régional ? Et jeudi ?
Inquiétant et navrant. https://t.co/tay2DQFSUw
— Alternative pour une Métropole Citoyenne (@GroupeAMC) June 8, 2021
Le président du Conseil départemental Georges Meyric lance un appel à la sérénité.
Je condamne fermement l’agression perpétrée auj. sur le Pdt de la Republique. Aucune idée ou opinion ne justifient de tels débordements de violences, qu’ils soient verbaux ou physiques. Le débat public doit retrouver de la sérénité, il en va de l’avenir de la #République.
— Georges Méric (@GeorgesMeric) June 8, 2021
Pour le patron du PS de la Haute-Garonne Sébastien Vincini, « cet acte doit être condamné avec la plus grande sévérité. Il suffit ! »
Geste de violence inacceptable envers le Président de la République @EmmanuelMacron.
Cet acte doit être condamné avec la plus grande sévérité. Il suffit !— Sébastien Vincini 🌹 (@SebVincini) June 8, 2021
Les têtes de liste aux élections régionales ont aussi témoigné de leur soutien au président de la République. Pour Carole Delga, présidente de région sortante, à la tête de l’Occitanie en commun, « la violence politique dans ce pays a atteint un niveau inacceptable ».
Je condamne l’agression dont a été victime le président de la République @EmmanuelMacron.
La violence politique dans ce pays a atteint un niveau inacceptable.
Assez !— Carole Delga (@CaroleDelga) June 8, 2021
Tête de liste Du courage pour l’Occitanie et député LR du Lot, Aurélien Pradié estime que « notre démocratie ne va pas bien. Il est grand temps de retrouver nos repères les plus fondamentaux. »
Ce geste contre le Président de la République est un geste de lâcheté. Aucun désaccord, même profond, ne peut le justifier. Jamais. Je le condamne fermement. Notre démocratie ne va pas bien. Il est grand temps de retrouver nos repères les plus fondamentaux.
— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) June 8, 2021
Pour le candidat du pôle écologiste, Antoine Maurice, tête de liste L’Occitanie naturellement, il est donc « temps de rouvrir le chemin du dialogue et de l’apaisement ».
Soutien au président de la République victime d’1 agression physique, atteinte grave à la #République et #démocratie. Aucun désaccord politique ne peut justifier 1 telle violence. La violence monte ces jours-ci. Il est temps de rouvrir le chemin du dialogue et de l’#apaisement.
— Antoine MAURICE (@AntoineMAURICE) June 8, 2021
Le candidat centriste, soutenu par LREM, Vincent Terrail Novès, tête de la liste Nouvel élan Occitanie, rappelle qu’« aucun désaccord politique ne justifie un tel geste ».
Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence qui porte atteinte autant à l’homme qu’à la fonction qu’il incarne.
Aucun désaccord politique ne justifie un tel geste. Tout mon soutien à @EmmanuelMacron.— Vincent Terrail-Novès (@v_terrailnoves) June 8, 2021
Du côté de la France Insoumise, le député européen Manuel Bompard rappelle que ce sont des militants d’extrême droite royalistes qui sont à l’origine de l’incident.
Solidarité avec le président de la République giflé aux cris de « Montjoie Saint-Denis », slogan de l’extrême-droite royaliste. Aucun désaccord ne peut justifier une agression physique. Espérons que cette fois tout le monde le comprenne enfin.https://t.co/Fj3QwnzMht
— Manuel Bompard (@mbompard) June 8, 2021
Comme pour répondre à Manuel Bompard, le RN Jean-Paul Garraud, tête de liste Rassembler l’Occitanie précise qu’il « condamne évidemment ce geste »
Je condamne évidemment ce geste. La démocratie, ce n’est pas la violence. https://t.co/iMYS2FXkQW
— Jean-Paul GARRAUD (@JPGarraud) June 8, 2021
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