En 2014, il était secrétaire départemental adjoint de l’UMP et faisait partie des figures montantes du parti, à l’image de Vincent Terrail-Novès. Aujourd’hui, Xavier Spanghero a quitté toute fonction au sein des Républicains mais garde un œil passionné sur les choses politiques.
« Politiquement, je suis en veilleuse. Alors, pourquoi faire mon portrait ? », demande Xavier Spanghero. Certainement parce que, de son adhésion à l’UMP en 2007 à sa nomination comme secrétaire départemental adjoint en 2014, son ascension paraissait inéluctable. Lorsque l’on est le fils de Walter Spanghero, difficile de passer incognito. Encore plus quand on ne fait pas de langue de bois. Pourtant, après une élection présidentielle pour laquelle il avait annoncé ne pas faire campagne, Xavier Spanghero a quitté fin 2017 ses fonctions de délégué sur la 5e circonscription de Haute-Garonne. « Professionnellement, les choses se sont accélérées pour moi après la retraite de mon père. Et la famille s’est agrandie, ça prend du temps. Après, politiquement, je pense qu’en Haute-Garonne, on va vers une grande coalition qui se rapproche d’En Marche », explique-t-il. Aujourd’hui, au sein d’une fédération historiquement plus centriste que la ligne nationale, il ne se sent « ni représenté ni écouté » et regrette que l’équilibre entre les sensibilités ne soit pas mieux respecté, « comme c’était le cas chez les jeunes ».
Issu d’une famille gaulliste, il se retrouve davantage dans « une droite républicaine, souverainiste à l’échelle européenne ». S’il considère que « Laurent Wauquiez doit prendre un peu de hauteur maintenant qu’il est président », la situation actuelle des Républicains au niveau national lui semble « pas si mal » après une présidentielle et des législatives plus que difficiles. S’il se dit toujours passionné par le débat d’idées, Xavier Spanghero n’envisage pas, à bientôt 40 ans, de nouvel engagement politique pour l’instant. « Intellectuellement, c’est parfois stimulant mais le poste de secrétaire adjoint, bénévole, est un véritable sacerdoce. Vous ne réglez pas seulement de vraies difficultés mais j’ai beaucoup appris sur les rapports humains », reconnaît-il. Un temps intéressé par un poste à la Région pour traiter les problèmes économiques, il avait décidé de ne pas s’engager aux côtés de Dominique Reynié « qui n’était pas à sa place » et n’exclut pas aujourd’hui de s’investir avec la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Pour encore défendre ses idées…
Paul Périé
La rédaction
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