Jonnhy Dunal, aujourd’hui conseiller municipal à la mairie de Toulouse (Horizons) en charge de l’évènementiel et de la sécurité civile, l’élu a eu plusieurs vies. En effet, avant de rejoindre l’équipe politique de Jean-Luc Moudenc, l’élu a d’abord rallié l’armée où il a été sous-officier de la gendarmerie nationale. Pour pouvoir vivre avec son compagnon, il quitte “la grande muette” en 1995, et se lance dans une nouvelle carrière de commerçant. Il ouvre une boutique de prêt-à-porter masculin, “L’Observatoire”, située rue des Arts. À 53 ans, il mène de front sa vie professionnelle et son mandat politique. Entre deux rendez-vous, il s’arrête pour répondre à nos questions… décalées.
Jonnhy Dunal, vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation culturelle ?
Culturelle, non. Mais pour être honnête, certains meetings politiques ont pu me faire piquer du nez…
De quel luxe ne pourriez-vous pas vous passer ?
J’ai la chance d’avoir un jardin chez moi. La nature est un luxe… à protéger !
Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?
Jamais. Au nom de quoi ?
Pour décliner une invitation chez des amis, que prétextez-vous ?
Un rendez-vous avec le Maire ! Mais surtout, ne leur dites pas…
Quelle est votre chanson d’amour préférée ?
“Les mots bleus” de Christophe.
Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?
Avec le spationaute Thomas Pesquet. Quelle vie !
A quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?
J’exècre les mensonges. J’exècre les menteurs.
A quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « Je n’y arriverai jamais ? »
À chaque fois que j’ouvre mon agenda. Pas toujours simple de jongler entre une vie professionnelle et un engagement d’élu.
Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?
Si vous êtes ma mère, une paella !
Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?
La radinerie.
Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?
Rien de plus, rien de moins. C’est cela l’égalité des sexes.
Une chanson a-t-elle marqué votre vie ?
La première “Marseillaise” que j’ai entonnée en tant que gendarme. J’étais tellement fier…
Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?
Épouser l’homme que j’aime.
Quel serait votre pire cauchemar ?
De voir mon pays être gouverné par les extrêmes.
De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?
De ma carte d’électeur, il n’y a rien de plus puissant.
Avez-vous une recette miracle contre le stress ?
10 kilomètres de footing le long de la Garonne. C’est très efficace !
Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?
L’espace. Se sentir libre.
Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?
Mon oreiller qui refuse de me laisser partir certains matins.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?
On pourra bien dire ce que l’on veut !
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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