8 Mars 2025
8 Mars 2025
Le quartier de la Ponsonne, à Manosque, fait partie des dix sélectionnés dans le cadre du dispositif national “Quartiers de Demain”, annoncé ce mardi 4 mars. Cette initiative permettra de rénover la plaine des sports et de loisirs, avec notamment la modernisation du stade municipal Adrien Gilly.
Le projet de rénovation de la plaine des sports et de loisirs de la Ponsonne à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) fait partie des dix sites sélectionnés, ce mardi 4 mars, dans le cadre du dispositif national “Quartiers de Demain”. Ce programme vise à transformer des espaces urbains stratégiques en tenant compte des enjeux environnementaux et sociaux. Trois équipes d’architectes de niveau international — italienne, allemande et française — ont été mobilisées pour mener à bien ce projet. Une transformation d’envergure qui s’inscrit dans la stratégie de redynamisation du centre-ville de Manosque.
Le stade municipal Adrien Gilly représente la plus grande partie de ces travaux. Il doit « faire l’objet d’une rénovation complète », à en croire le projet présenté par la mairie. Une extension des tribunes sera réalisée et la « club house » sera changée en bureaux et en espaces sportifs. Les terrains de foot seront aussi modifiés pour intégrer le foot à sept et la capacité des terrains de tennis sera accrue.
Par ailleurs, une zone actuellement sous-exploitée sera réaménagée pour accueillir une piste de glisse accessible aux VTT, trottinettes, rollers et BMX, ainsi qu’une aire de jeux pour enfants.
Au-delà des infrastructures sportives, le projet inclut la restauration écologique des berges du Riou des Couquières, l’un des deux cours d’eau traversant Manosque, afin de « continuer à prévenir le risque d’inondation ». Aussi, les mobilités douces seront étudiées pour faciliter la circulation entre le centre-ville et la gare.
Avec cette rénovation d’envergure, la municipalité entend faire de la Ponsonne un espace inclusif et durable. Elle souhaite que le site soit « le support de la lutte contre toute ségrégation sociale et spatiale en attirant des usagers d’autres quartiers de la ville ». Un projet à 500 000 euros, entièrement financé par l’État.
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires