Ce mardi 14 juin, sur les communes de Revel et de Beauchalot, les sirènes vont retentir à plusieurs reprises. Pas de panique, il ne s’agit que d’un test dans le cadre du déploiement du Système d’alerte et d’information des populations (SAIP). Voici ce que vous risquez d’entendre…
Les habitants de Revel et de Beauchalot vont entendre sonner les sirènes ce mardi 14 juin. Mais pas de panique, il ne s’agit-là que d’essais dans le cadre du déploiement du Système d’alerte et d’information des populations (SAIP). Ainsi, le dispositif d’alerte, situé rue Padouvenc de Castres à Revel se mettra en branle en début de matinée. Quant à celui installé à l’espace commercial de la Départementale 88 à Beauchalot, il retentira en fin de matinée. Et ce, à plusieurs reprises, dans un intervalle de 15 à 30 minutes, comme l’indique la préfecture de Haute-Garonne.
Ces tests sont réalisés dans le cadre du plan de modernisation des réseaux d’alerte. En effet, à chaque fois qu’une sirène est reliée au Système d’alerte et d’information des populations (SAIP), des essais sonores sont effectués. C’est le cas des dispositifs de Revel et Beauchalot, qui font partie des 120 sirènes s’apprêtant à être raccordées au SAIP. Une opération souhaitée par le ministère de l’Intérieur afin d’adapter les alertes à la population aux nouveaux risques. Déclenchée par le maire, le préfet, voire le ministre de l’Intérieur, ces signaux informent les habitants d’un événement d’une particulière gravité ou d’une situation de crise (catastrophe naturelle ou industrielle, attentat terroriste).
Ce mardi 14 juin, comme tous les premiers mercredis du mois (à midi), les Revélois et les Beauchalotois, entendront une séquence de 1 minute et 41 secondes : elle correspond au signal national d’essai. En revanche, une sonnerie de trois séquences de 1 minute et 41 secondes, séparées par un silence, signifierait qu’un réel danger est imminent. La fin de l’alerte étant généralement indiquée par un son continu de 30 secondes.
Si un signal d’alerte retentit, il faut alors :
Il ne faut surtout pas :
« Des consignes spécifiques sont également applicables pour chaque risque : par exemple, en cas de risque de rupture de barrage, il faut rejoindre un point haut de la commune. Dans tous les cas, il faut suivre les consignes des autorités », précise la préfecture.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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