Alors que le gouvernement peaufine son plan de déconfinement, la situation sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 continue de s’améliorer en Occitanie.
Depuis près d’un mois l’ensemble des indicateurs permettant d’évaluer l’évolution de la pandémie de Covid-19 sont à la baisse en Occitanie. Ainsi, le taux d’incidence, qui mesure le nombre de cas pour 100 000 habitants est retombé en dessous de 150 sur l’ensemble du territoire régional (le seuil d’alerte maximal étant fixé à 250). Dans le Gers, ce taux est même tombé à 66 alors qu’il se maintient à 148 dans le Tarn et 132 en Haute-Garonne. Le taux d’incidence moyen au niveau national est lui établit à 184 cas pour 100 000 habitants.
Dans son dernier bulletin, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie recense toujours 1471 patients hospitalisés dans les hôpitaux de la région pour des formes graves de Covid-19, dont 302 au sein de services de soins intensifs (réanimations et soins critiques). Soit 255 patients de moins en une semaine sur l’ensemble des services et 60 de moins dans les soins intensifs.
« L’amélioration des indicateurs épidémiques est le bénéfice des efforts de chacun : à nous tous de rester très prudents pour ne pas le perdre au cours des prochaines semaines. Avant de retrouver peu à peu nos proches, ne relâchons ni les gestes barrières ni le réflexe des tests. Les acteurs du dépistage sont disponibles partout en Occitanie pour réaliser rapidement ces tests », rappelle les autorités sanitaires.
En Occitanie, plus de 300 000 injections de vaccins contre la Covid-19 ont été réalisées la semaine dernière. Depuis le début de la campagne de vaccination ce sont plus de 2,5 millions de doses qui ont été administrées aux habitants éligibles de la région. Ainsi, 1,7 millions de personnes ont reçu au moins une injection. « Cette semaine, pendant ce long week-end ou les jours fériés, tous les acteurs de la vaccination sont à nouveau sur le pont pour démultiplier les rendez-vous », garantit l’ARS Occitanie.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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