Dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19, la Mairie de Toulouse multiplie les commandes de capteurs de CO2 pour que les 210 écoles de la ville en soient équipées. Explications.
À Toulouse, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes, les cantines et autres lieux de brassage des 210 écoles primaires et élémentaires de la ville se fait attendre. Pourtant, la mise en place de ce dispositif est recommandée par les autorités sanitaires. Pourquoi ? Parce que ces petites machines émettent des alertes lorsqu’elles détectent une trop forte présence de dioxyde de carbone dans les salles, à hauteur de 800 parties par million (ppm). Le seuil maximal indiqué par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), même dans les lieux où le port du masque est obligatoire (car il ne filtre pas la totalité des particules). Les capteurs de CO2 indiquent donc quand il est nécessaire d’ouvrir les fenêtres pour aérer.
Ce système permettrait de mieux lutter contre l’épidémie de Covid-19, en empêchant que le virus reste en suspension dans l’atmosphère dans un endroit resté clos trop longtemps.
Selon les informations rapportées par la Dépêche du Midi, Marion Lalane-de-Laubadère, adjointe au maire chargée des écoles, a déclaré qu’elle espérait que les capteurs soient livrés à Toulouse avant la fin du mois de février.
L’élue a également communiqué le coût de ces installations, à hauteur de 162 euros pièce. Mais il peut varier entre 50 et 400 euros en fonction des modèles. Le gouvernement a promis un remboursement de près de 50 euros par capteur aux collectivités. Mais pour l’heure, aucune autre déclaration n’a été faite.
Pourtant, c’est bel et bien le ministre de l’Éducation nationale, Jean Michel Blanquer, qui proposait, mi-décembre, la mise en place de ce genre de dispositif. Dans les colonnes du Parisien ce lundi, il a à nouveau appelé les « maires à profiter du fond d’État de 20 millions d’euros pour doter leurs écoles de capteurs de CO2 », afin de contenir au mieux l’épidémie de Covid-19 et limiter la multiplication des contaminations liées au variant Omicron, sans pour autant fermer les établissements scolaires.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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