Comme l’a annoncé le Premier ministre Jean Castex le 20 janvier dernier, le port du masque ne sera plus obligatoire en extérieur en Haute-Garonne, Toulouse compris, et ce à partir de ce mercredi 2 février.
Suite à l’annonce faite par Jean Castex, Premier ministre, le 20 janvier dernier, la fin de l’obligation du port du masque en extérieur a sonné en Haute-Garonne. Et ce dès ce mercredi 2 février. A Toulouse, le port du masque avait été rendu à nouveau obligatoire en centre-ville le 5 janvier dernier suite à la flambée de la cinquième vague, et surtout, à l’apparition du variant Omicron.
Ainsi, dans le cadre des nouvelles mesures sanitaires souhaitées par le gouvernement, Etienne Guyot, le préfet de Haute-Garonne, vient de prendre un arrêté visant à lever l’obligation du port du masque en extérieur, sur tout le territoire du département, y compris à Toulouse. Il entrera en vigueur ce mardi 1er février à minuit.
Pour Jean-Luc Moudenc, maire de la Ville rose, il s’agit-là d’un assouplissement des restrictions bienvenu mais attention: “La levée de l’obligation du port du masque en extérieur est un bon signal mais ne doit en aucun cas nous faire oublier que l’épidémie est encore très active à Toulouse. J’en appelle à chacun de vous : prenez soin de vous. Respectez les gestes barrière“.
Toutefois, Etienne Guyot rappelle que si le masque n’est plus obligatoire en extérieur, “il est essentiel de conserver les gestes barrière pour limiter au mieux la circulation du virus encore très active dans le département“. En effet, le taux d’incidence reste élevé en Haute-Garonne.
Selon les derniers chiffres de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie, le département enregistre un taux d’incidence de 5219,7 au 28 janvier, soit le plus haut de la région. 581 personnes sont actuellement hospitalisées pour avoir contracté la Covid-19, dont 123 en réanimation ou soins critiques.
Le port du masque est ainsi fortement recommandé dans les espaces publics où la distanciation sociale n’est pas possible. La préfecture rappelle également, qu’il reste obligatoire dans les établissements accueillant du public, même dans les espaces de plein air.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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