Les tests salivaires et antigéniques ont été autorisés en début de semaine pour des dépistages massifs en milieu scolaire. Mais, dans les faits, pas encore de trace de leur arrivée.
Ce lundi 26 avril, les tests salivaires et antigéniques ont accompagné le retour en classe des élèves. La barre des 600.000 tests par semaine doit être atteinte avant la fin des cours prévue en juin, selon l’Education Nationale. Mais sur place, ces derniers ne sont toujours pas arrivés. « Pour le moment, nous ne recevons que des tests pour les enseignements, qu’ils font eux-mêmes à la maison. Il n’y en a pas de prévu pour les élèves. Nous avons seulement réalisé un dépistage salivaire avant les vacances scolaires » , témoigne une directrice de groupe scolaire toulousain sous couvert d’anonymat.
Une situation qui interroge certains parents soucieux d’en savoir davantage sur le dispositif. Aké-Hervé Adjoualé, président de la FCPE 31, témoigne de ces nombreuses interrogations : « Au vu des informations, nous sommes plutôt dans la réflexion. C’est trop facile de dire que les tests sont arrivés. Ils sont arrivés, mais où ? Y’a-t-il une réelle volonté ou est-ce une opération de communication de la part du gouvernement ? Et qui va faire ces tests ? Quand ?»
De son côté, le rectorat de Toulouse et l’ARS n’ont pas répondu aux sollicitations du Journal Toulousain. Selon une source interne, les autos-tests pourraient être déployés dès lundi 3 mai dans les collèges et lycées. Mais aucun chiffre n’est disponible sur la capacité à tester les maternelles et primaires. Pour rappel, la région Occitanie compte 534.617 élèves scolarisés.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Santé
Commentaires