Le préfet de Haute-Garonne Étienne Guyot révèle qu’un premier foyer de grippe aviaire a été détecté en Haute-Garonne, dans une basse-cour de la commune d’Escanecrabe. Une “zone de protection” est instaurée autour de l’élevage pour prévenir tout risque de contamination.
Alors que la France est confrontée depuis l’automne à un nouvel épisode de contaminations à la grippe aviaire, la Haute-Garonne est touchée pour la première fois en ce début d’année. En effet, selon la préfecture du département, un foyer vient d’être détecté dans une basse-cour de la commune d’Escanecrabe, au Nord du territoire.
Pour prévenir tout risque de diffusion de la grippe aviaire, le préfet de la Haute-Garonne a instauré une “zone de protection” de trois kilomètres autour du foyer concerné. Aussi, une “zone de surveillance” s’étend sur un périmètre de dix kilomètres.
Au vu de la situation géographique de l’élevage infecté, l’arrêté préfectoral en vigueur concerne également trois communes du Gers. Les mouvements des volailles sont y sont donc réglementés.
« La mobilisation doit être collective : tous les propriétaires de volatiles, qu’ils soient exploitants agricoles ou simples particuliers, sont concernés », ajoute Étienne Guyot. Il demande le strict respect des mesures de biosécurité, dont la mise à l’abri des animaux et le lancement d’une alerte si les éleveurs, ou les propriétaires de volailles, remarquent des signes cliniques anormaux ou un fort taux de mortalité dans leur basse-cour.
La France est placée, depuis le 5 novembre dernier, en risque “élevé” au regard du nombre de cas de grippe aviaire hautement pathogène. Une cinquantaine de clusters ont été confirmés sur le territoire national depuis quelques mois. « Ils témoignent d’une circulation active du virus », résume Étienne Guyot.
Notamment dans la zone Sud-Ouest, au sein d’élevages de volailles des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et du Gers. Dans ce dernier département, lorsqu’un foyer épidémique a été détecté le 16 décembre dernier dans la commune de Manciet, l’ensemble des animaux ont été abattus et le site d’élevage désinfecté, conformément aux règles sanitaires.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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