Bilan de la conférence de presse du 27 août : Le Premier ministre Jean Castex dévoile les 19 nouveaux départements classés en zone rouge, c’est-à-dire ceux où le virus circule activement. Parmi eux, trois départements d’Occitanie : la Haute-Garonne, l’Hérault et le Gard.
Face à la « recrudescence incontestable de l’épidémie » en France dénoncée par le Premier ministre à l’occasion de sa conférence de presse télévisée, 19 nouveaux départements ont rejoint Paris et les Bouches-du-Rhône sur la liste des zones de circulation active du virus. Trois départements d’Occitanie font leurs apparitions sur cette liste : la Haute-Garonne, l’Hérault et le Gard. Découvrez les statistiques du coronavirus en région Occitanie.
Après le déconfinement, les chiffres du coronavirus en Occitanie se sont stabilisés. Fin juillet, on comptabilisait 1,1% de tests positifs pour 40 000 personnes dépistées et seulement une cinquantaine de cas signalés chaque jour sur toute la région. Seulement, le mois d’août a été le point de départ de ce retour de l’épidémie. On constate une majorité de cas positifs chez les personnes âgées de 20 à 50 ans. La courbe d’évolution du nombre de personnes infectées en Occitanie ne cesse d’augmenter. Le taux de tests positifs a atteint les 3,8% pour 75 000 personnes dépistées en ce début du mois de septembre.
L’Agence régionale de santé d’Occitanie publie chaque semaine deux bulletins d’information (le mardi et le vendredi) rapportant l’évolution des chiffres et des statistiques du coronavirus dans la région ainsi que des messages de prévention. D’un rapport à l’autre, on peut constater l’augmentation flagrante du nombre de cas et d’hospitalisations. Trois départements d’Occitanie (la Haute-Garonne, l’Hérault et le Gard) sont récemment passés en zone rouge après avoir dépassé le seuil d’alerte de 50 cas positifs pour 100 000 habitants.
Le passage de trois départements d’Occitanie en zone de haute vigilance a immédiatement entraîné la prise de mesures à Toulouse telles que :
C’est avec tous ces nouveaux décrets que la population occitane doit reprendre la vie telle qu’elle l’a connue avant le début de la pandémie de coronavirus. On pourrait croire que tout cela représente un frein au retour à la vie normale. Cependant, ces nouvelles habitudes semblent déjà avoir été intégrées, et être devenues des formalités désormais. Les salariés sont de retour en entreprises avec leurs masques, la distanciation sociale est respectée et les nouveaux bons gestes sont adoptés. La rentrée des classes, de son côté, a bel et bien eu lieu à Toulouse, encadrée par le nouveau protocole sanitaire de l’Éducation nationale et les organismes en charge de la santé publique. Contrairement aux écoles dans certains départements français comme cela a pu être le cas pour l’île de la Réunion. En effet, les écoles identifiées comme se situant dans des foyers de contamination (ou clusters) ont vu le retour sur les bancs de l’école repoussé de plusieurs semaines.
À ce jour, l’Occitanie n’est pas considérée comme faisant partie des régions les plus touchées par le virus en France. C’est le cas de l’Île-de-France, des Hauts-de-France, du Grand Est et de la Provence-Alpes-Côte d’Azur. En région Occitanie, seulement trois départements ont récemment dépassé le seuil d’alerte. Cependant, cela a suffi à alerter les autorités, d’où la nécessité des moyens et décrets récemment mis en place par le maire et le préfet. Les autorités de la région ont préféré anticiper le possible retour de l’épidémie de coronavirus et adopter des mesures comme cela a pu être fait dans des régions où la situation s’avère plus critique.
L’une des principales préoccupations reste les porteurs asymptomatiques du virus, c’est-à-dire, les individus qui ont contracté le virus sans développer aucun symptôme grippal. Sans test, il est alors indétectable. Ces cas représentent une réelle difficulté dans la lutte contre la propagation de l’épidémie étant donné qu’ils sont susceptibles de contaminer les personnes avec qui ils sont entrés en contact sans se douter qu’ils sont porteurs du virus. C’est l’une des raisons qui a fait du dépistage une priorité aux yeux du gouvernement.
Les autorités toulousaines veillent à ralentir la circulation du virus en Occitanie. Le nombre de tests effectués dans la région occitane augmente de semaine en semaine, notamment grâce aux différents drive-tests qui ont fait leur apparition un peu partout dans la Ville rose. L’Agence régionale de santé rapporte que « les capacités de dépistage sont passées cet été de 20 000 à 100 000 tests par semaine. » L’arrivée du mois de septembre signifie la fin de la période estivale et des vacances scolaires, synonymes du retour à l’école et au travail pour les Toulousains. Pour un retour à la vie telle que nous l’avons connu avant le confinement, chacun se doit de rester vigilant et de respecter les gestes barrière. Au 1er septembre, dans la région Occitanie, 96.1% des tests sont négatifs et le taux de patients positifs qui sont ensuite hospitalisés s’avère relativement faible. Un bilan encourageant qui rend optimiste pour les semaines à venir.
Source : https://www.occitanie.ars.sante.fr/coronavirus-dernier-point-de-situation-en-occitanie-0
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