Le lundi 29 mars, la clinique Saint-Exupéry et l’entreprise toulousaine Tesalys ont signé une collaboration pour les six prochaines années. L’objectif : réduire la quantité de déchets à risque infectieux.
6 ans, c’est la durée du partenariat que viennent de signer la clinique Saint-Exupéry et l’entreprise Tesalys. Leur but commun : réduire, voire éliminer, la quantité de Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) des centres d’hémodialyse. Et ce n’est pas moins de 15 tonnes de résidus par an qui étaient acheminées vers l’usine d’incinération de Basso Cambo. Des déchets produits uniquement par 12 postes de dialyse en place sur l’un des centres de la clinique Saint-Exupéry. Un coût écologique et environnemental.
Le fait d’éviter le transport et l’incinération de ces déchets représenterait une réduction de 80% des émissions de CO2 des centres. La clinique Saint-Exupéry a donc mis à l’épreuve, durant le premier trimestre 2021, l’une des machines de Tesalys. L’appareil est capable de décontaminer les déchets par traitement à la vapeur à 135°C, et de les broyer. Ce procédé permettrait d’obtenir des déchets résiduels facile à transporter, dits « banalisés » et compactés dans un volume 5 fois plus petit que le volume de départ.
Suite aux expérimentations, le système installé est désormais pleinement opérationnel et traite depuis le mois d’avril les DASRI quotidiennement.
Gala Jacquin
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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