La première pierre d’un lieu d’hébergement dédié aux personnes souffrant de troubles psychiques a été posée à Toulouse, ce vendredi 24 janvier. 25 appartements au sein d’un immeuble collectif adapté à une prise en charge sociale et thérapeutique.
© Route Nouvelle SA des ChaletsComment concilier autonomie, continuité thérapeutique et vie sociale quand on souffre d’une maladie psychique ? Une équation ardue que se propose de résoudre l’Association Route Nouvelle, spécialisée dans l’accompagnement de personnes atteintes de ces troubles, avec la création d’une résidence d’accueil. Un dispositif “d’habitat inclusif” composé d’une vingtaine de logements adaptés et dont la première pierre a été posée ce vendredi 24 janvier.
Porté conjointement par l’association, gestionnaire de la future structure, et le Groupe des Chalets (bailleur social), ce lieu d’hébergement dédié « aux personnes fragilisées par la maladie psychique » veut offrir à ses occupants « une vie dans un petit collectif de 25 studios avec des salles communes permettant des activités ». L’objectif étant de proposer un cadre indépendant tout en garantissant une dynamique sociale pour prévenir les risques liés à la solitude et l’isolement, ainsi qu’un accompagnement thérapeutique et psychologique. Une alternative économique et efficace dans le prolongement de l’institution hospitalière où chaque bénéficiaire pourra emménager dans un appartement individuel d’environ 23 mètres carrés.
Concrètement, ce projet de résidence d’accueil prévoit la mise en place de différents outils de réhabilitation psychosociale. Deux professionnels du secteur socio-éducatif interviendront au quotidien pour apporter un soutien personnalisé à chaque occupant. De même, un éducateur sportif sera recruté pour animer des séances collectives d’exercice physique. Enfin, un jardin propice aux activités extérieures, telles que l’horticulture, sera également aménagé pour le bien-être des futurs habitants.
Par ailleurs, le voisinage d’un immeuble comptant plusieurs logements sociaux classiques permet d’envisager une continuité du suivi des patients suffisamment autonomes pour quitter le dispositif. Ceux-ci pourront alors s’installer dans ces appartements conventionnels tout en restant à proximité de l’association et des personnels accompagnants, en cas de besoin.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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