Le début des travaux de la 3e ligne de métro est prévu pour fin 2022 ; Tisséo prévoit un chantier qui devrait générer 23 500 emplois par an.
Le 5 juillet dernier, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités et président de Tisséo Ingénierie, Nicolas Misiak, vice-président du conseil d’administration de Tisséo Ingénierie, ont rencontré les entreprises de Génie Civil au sujet de la réalisation du chantier de la 3ème ligne de métro et de la Connexion Ligne B.
Plus de 200 personnes issues des entreprises de travaux ont assisté à cette rencontre qui avait pour but de présenter le projet, l’allotissement retenu pour le génie civil et les attentes de Tisséo. Cette présentation permettra aux entreprises de se préparer aux consultations et mettre en exergue leur savoir-faire.
Selon Tisséo, l’agglomération toulousaine fait l’objet “d’une forte croissance démographique, économique et urbaine. Face à une telle attractivité, il est important de préciser les grands axes stratégiques afin de préparer la mobilité de demain”. Le lancement de la 3ème ligne de métro et de la Connexion Ligne B devrait permettre de “répondre aux trois objectifs suivants : desservir et relier les équipements et les pôles économiques majeurs de l’agglomération toulousaine ; répondre de manière efficace aux nouveaux besoins de déplacements ; mailler le réseau de transports en commun”.
Les achats de travaux liés au tracé de la 3e ligne de métro représentent “un peu plus de 2 milliards d’euros, dont environ 1 milliard pour les travaux de Génie Civil”, faisant de ces marchés les plus importants lancés par Tisséo. Ces projets d’envergure sont, selon l’entreprise, “de réels moteurs de croissance, notamment avec la création de plus de 23 500 emplois par an en lien direct avec le chantier”.
La réalisation de la 3ème ligne de métro et la Connexion Ligne B “vont contribuer au développement continu de la grande agglomération toulousaine”, apportant des solutions “à des dizaines de milliers d’habitants de l’agglomération” et représentant “plus de 200 000 déplacements par jour” à la mise en service des deux projets.
Il s’agit selon Tisséo d’un “formidable accélérateur économique” qui va contribuer à la préservation de notre environnement : “chaque jour, ils vont permettre d’économiser plus de 250 000 km de trajets polluants”.
La majorité du tracé (22 kilomètres) sera réalisée par 5 tunneliers ; ce choix est conditionné par le parcours dans des secteurs urbains denses afin de “limiter l’impact des travaux sur la circulation et les bâtiments”.
Pour les entreprises retenues au terme des appels d’offres, il s’agit de réaliser :
– 17 stations souterraines (dont la profondeur varie de 20m à 35m). Un puits est implanté entre chaque station afin de permettre l’accès des services de secours, et parfois la ventilation du tunnel.
– 4 stations aériennes trouvent place dans la partie Sud-Est du projet. Les aménagements urbains autour des stations font, pour la majorité d’entre eux, l’objet de projets connexes pilotés par les territoires (Toulouse Métropole, SICOVAL).
Pour la partie souterraine, la réalisation des travaux sera découpée en quatre lots principaux comprenant le tunnel, le Génie Civil des stations souterraines et des ouvrages annexes (ou puits). Pour la partie aérienne, les travaux de génie civil seront regroupés en un seul lot pour la réalisation de l’ensemble du viaduc et ouvrages d’art particuliers et deux ou trois lots pour la réalisation des structures des stations aériennes, mettant en œuvre des techniques proches des techniques de bâtiments.
Source : communiqué de presse
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