Une délégation d’agriculteurs de la Haute-Garonne a été reçue à la préfecture ce lundi 31 janvier. Ils se sentent étranglés par leurs charges.
Les agriculteurs n’en peuvent plus. “Nos charges ont augmenté comme pas possible”, regrette le président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de Haute-Garonne, FDSEA, Jean-François Lamassé, joint par Le Journal Toulousain.
Une délégation d’agriculteurs de la Haute-Garonne a été reçue à la préfecture ce lundi 31 janvier. “Nous avons demandé moins de taxes sur le gazole”, raconte Jean-François Lamassé. “Il faut savoir que sur le GNR (gazole non-routier, pour les engins agricoles, NDKR), nous avons entre 65 et 68 % de taxes. Et là-dessus, nous avons aussi le TVA, la taxe sur la taxe.”
“Nous ne pouvons pas continuer comme ça”, lâche l’agriculteur. “Nous avons posé un ultimatum au préfet. Il nous faut des réponses pour dans trois semaines. S’il n’y a aucune évolution, il faut s’attendre à ce qu’un jour, nous bloquions la France. Car le problème est national.” Des actions ont également été menées dans le reste du pays. Des agriculteurs ont notamment manifesté à Nîmes et à Perpignan, comme le rapporte France 3.
La fédération des agriculteurs de la Haute-Garonne reste maintenant dans l’attente d’une réponse des autorités. “Nous avons un préfet exceptionnel qui nous sert d’intermédiaire avec l’État. Il nous a aidé sur plusieurs choses. Il a bien compris ce que nous voulons. Il comprend très bien notre malaise. Mais il ne peut rien faire lui-même.”
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires