PARTAGE – D’ici cinq ans, plus de 350 places dédiées au covoiturage vont être créées dans une vingtaine d’aires en Haute-Garonne. Le Conseil départemental veut ainsi encourager cette pratique dans tout le territoire.
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Parkings saturés, difficulté à trouver un lieu sécurisé pour laisser son véhicule ou se fixer un point de rendez-vous… Le covoiturage n’est pas toujours facile. Partant de ce constat, le Conseil départemental a décidé d’y donner un coup de pouce en améliorant les aires dédiées. Les agents en ont recensé 37 le long ou à proximité des routes départementales ou des autoroutes. « Nous nous sommes rendus compte que certaines sont arrivées à saturation, que d’autres sont en fait des lieux de rendez-vous sauvages… », explique Line Malric, vice-présidente du Conseil départemental en charge des transports.
Sur les 25 aires relevant de sa compétence, la collectivité va ainsi déployer un budget de 1,6 million d’euros. Sur 5 ans, 351 places supplémentaires seront créées pour porter leur nombre total à 481. L’autre objectif est d’améliorer leur confort. Depuis le 18 septembre, les Haut-Garonnais sont invités à faire remonter leurs besoins sur le site Internet de la collectivité. Et jusqu’à ce jeudi 12 octobre, des agents ont parcouru plusieurs aires avec des questionnaires. « Nous verrons quelles sont les attentes : est-ce améliorer la sécurité ou l’éclairage, installer des bornes électriques, créer des parkings à vélo ou à terme connecter certaines aires avec le réseau de transport en commun ? »Une application mobile est également en réflexion pour mettre en relation les usagers.
Ce plan vient compléter l’action menée par Tisséo dans l’agglomération toulousaine. En janvier 2018, une zone d’arrêt de courte durée sera créée sur le parking relais de Ramonville avec 23 places disponibles. Les covoitureurs pourront y stationner jusqu’à 15 minutes. Ce dispositif sera également déployé l’année suivante à Borderouge puis à l’Oncopole. Tisséo développe aussi, avec Coovia et Rezo Pouce, des spots de covoiturage, des “arrêts-minute” identifiés par une signalétique spécifique. D’ici décembre, 28 verront le jour aux côtés des 16 spots déjà existants dans l’agglomération.
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