L’entreprise spécialisée dans la construction d’avions turbopropulseurs ATR, basée à Blagnac, près de Toulouse, fête ses 40 ans. À cette occasion, elle revient sur son parcours et dévoile ses objectifs pour les prochaines années.
L’entreprise “Avions de transport régional” (ATR), basée à Blagnac, près de Toulouse, souffle ses 40 bougies. À sa création, en 1981, ses fondateurs français (Airbus) et italien (Leonardo SPA) ont pour ambition de produire un avion spécialement conçu pour les liaisons régionales. Consommant moins de carburant et émettant moins de CO2 que les jets régionaux, « les ATR s’imposent rapidement comme des avions indispensables pour assurer la connectivité de manière durable », explique l’entreprise. Pour preuve, 1 700 appareils ont été vendus en 40 ans.
Plus petits (moins de 90 places), ils sont également adaptés à la desserte des pistes plus difficiles, dans les endroits les plus reculés. « Notre histoire est une histoire d’innovation et de progrès. Ces quatre dernières décennies, nous avons apporté une connectivité et des opportunités économiques aux régions les plus isolées, dans le monde entier », se félicite Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR.
Aujourd’hui, l’entreprise se tourne vers l’avenir et se fixe trois objectifs. Le premier : pouvoir créer des avions consommant 100 % de carburant produit à partir de biomasse ou de carbone recyclé, d’ici 2025. Dans un second temps, développer la version ATR 42-600S, adaptée aux pistes de décollage et d’atterrissage plus courtes. Et enfin, d’élargir son offre de “cargo régional” avec l’ATR 72-600F (le plus grand de la gamme), en tirant profit d’une forte demande estimée par l’entreprise à 460 avions cargos régionaux dans les 20 ans à venir.
« Nous allons continuer à faire la différence, en reliant les populations, les entreprises et les communautés locales de façon durable pour les 40 prochaines années. Nous continuerons à soutenir nos clients en leur fournissant les dernières technologies disponibles, et en ouvrant la voie à une aviation zéro émission d’ici 2050 », termine Stefano Bortoli.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires