En tenue, sans bannière ni drapeau, les policiers se sont réunis pour rendre hommage à leur collègue Stéphanie M., assassinée le 23 avril. Partout en France, des rassemblements symboliques ont fait écho à celui de Rambouillet, où l’attaque au couteau a eu lieu.
“Bientôt il n’y aura plus personne pour nous protéger”. Réunis pour une minute de silence, les policiers toulousains se sont retrouvés au 23 boulevard de l’Embouchure. Sur le parvis de l’Hôtel de Police, une vingtaine de fonctionnaire a rendu hommage à Stéphanie M., la policière tuée lors d’une attaque au couteau vendredi 23 avril.
Impulsé par l’Unité SGP Occitanie, l’hommage fait écho à celui de Rambouillet, où l’attentat a eu lieu. Partout en France, des rassemblements symboliques ont été organisés devant les commissariats de police.
“Les collègues se rassemblent pour marquer leur solidarité, leur compassions mais leur indignation aussi” souffle Didier Martinez, secrétaire régional unité SGP Police. “C’est surtout l’occasion d’exprimer la solidarité d’une corporation vis-à-vis de cette collègue, qui a été lâchement assassinée”.
À l’image du rassemblement de Rambouillet, aucun drapeau, aucune bannière n’a été brandie. Seuls des rassemblements œcuméniques ont eu lieu dans l’Hexagone. “Nous sommes tous là, il n’y a pas de bannière, pas de syndicat, nous avons dépassé ce stade”, appuient les délégués syndicaux. “Il ne faut pas de revendication de ce type, simplement être unis dans la douleur et dans le soutien pour sa famille et ses proches”.
Salomé Dubart
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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