Une boîte de nuit clandestine a été découverte par les gendarmes dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 avril dans un gîte de la commune de Burgaud, au nord de Toulouse, loué pour l’occasion. Une centaine de participants ont été verbalisés.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les gendarmes de la compagnie Toulouse-Mirail sont intervenus pour mettre fin à une soirée qui se déroulait dans un gîte de la commune de Burgaud, située au Nord-Ouest de Toulouse, en Haute-Garonne. Loué pour l’occasion, ce gîte a accueilli une centaine de participants qui ont tous écopé d’une amende de 135 euros. Visiblement, le port du masque n’était pas obligatoire durant la soirée.
Comme dans une boîte de nuit, l’entrée était payante, à hauteur de 20 euros pour stationner sur le parking et 30 euros pour participer à la soirée. Elle a été organisée et relayée sur le réseau social Snapchat, peu de temps avant l’événement. Des comptes d’influenceurs en ont visiblement fait la promotion.
Ce sont les voisins du gîte qui ont donné l’alerte dans la nuit de samedi à dimanche, vers trois heures du matin, interpellés par le bruit de la musique et des discussions. Cette soirée a visiblement été organisée par deux personnes, placées hier en garde à vue. Alors que les établissements du monde de la nuit n’ont pas ouvert leurs portes depuis plus d’un an, les organisateurs de cette soirée clandestine risquent un an de prison et 15 000 euros d’amende pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
Une enquête est en cours et devrait déterminer si les propriétaires des lieux étaient au courant de l’événement. Selon les premières informations, ces derniers pensaient louer leur bien, pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes, à une société. Les deux hommes placés en garde à vue les auraient contacté la semaine dernière en se faisant passer pour des producteurs ayant besoin d’un lieu pour un tournage.
Alix Drouillat
La rédaction
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