En déplacement à Toulouse ce vendredi 22 janvier, Bruno Le Maire est allé à la rencontre des acteurs de l’industrie aéronautique. Très impactées par la crise du coronavirus, ces entreprises peuvent bénéficier d’aides de l’Etat.
« Nous ferons tout pour sauver l’industrie aéronautique. » Voilà le message qu’a voulu faire passer Bruno Le Maire en déplacement à Toulouse ce vendredi 22 janvier. Le ministre de l’Économie s’est rendu dans la Ville rose afin d’évoquer la relance avec différents acteurs de la filière.
Déjà passé par Toulouse en juin dernier, le politicien n’imaginait probablement pas rencontrer de nouveau les acteurs de l’industrie aéronautique après un autre confinement. Car depuis sa dernière venue, les plans de suppression se sont multipliés. Alors qu’un nouveau confinement est à l’étude, Bruno Le Maire croit toujours en un rebond. « A tous, aux salariés, aux chefs d’entreprises et aux habitants de la région Occitanie, je veux passer un seul message : nous soutenons totalement l’industrie aéronautique qui est aujourd’hui l’industrie la plus touchée par la crise du coronavirus, la plus impactée par l’effondrement du trafic aérien. Il s’agit d’une industrie qui représente plus de 300 000 emplois directs dans notre pays, qui fait partie de notre culture et où les technologies de pointe sont parmi les meilleures au monde. Donc nous devons tout faire pour sauver notre industrie aéronautique ».
Et pour sauver cette industrie, le gouvernement propose des plans de relance. Une aide qui est la bienvenue pour les différentes entreprises. C’est notamment le cas pour Liebherr-Aerospace comme l’explique Francis Carla, directeur général : « Le plan de relance nous permet de résister à la crise, de préserver autant que possible les compétences et l’emploi, et, comme nos projets l’illustrent concrètement, de préparer l’après-crise et d’accélérer notre progression sur notre feuille de route technologique pour des produits plus respectueux de l’environnement ». Des avions plus écologiques, un projet qui pourrait être l’avenir de l’industrie. Le ministre de l’Économie croit en la possibilité de voir voler un avion propre d’ici 2035.
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