Le Conseil départemental de Haute-Garonne a créé le 15 mars dernier la plateforme d’appel « Haute Garonne Solidarités ». Sur un site basé à Colomiers, sept agents répondent aux demandes d’aides sociales, qui ont fortement augmenté depuis un an.
Une crise sanitaire et une économie en berne depuis un an. Pour faire face à la crise que connaît la France depuis le début de la pandémie de Covid-19, le département a renforcé son dispositif d’aides en créant « Haute-Garonne Solidarités ».
En complément des Maisons des Solidarités, ce nouveau centre d’accueil téléphonique recueille les demandes d’aides sociales, qui ont fortement augmenté depuis mars 2020 et le début de la crise. Un centre d’appels qui devrait s’étoffer tout au long de l’année, pour atteindre un effectif de 20 personnes cet hiver.
Le Conseil départemental a à sa charge plusieurs systèmes d’aides sociales, cruciaux dans le contexte de la crise du Covid-19. Présidé par Georges Méric, il gère notamment le Revenus de Solidarités Actives (RSA). Surtout, le département a à sa charge les bons solidaires, crée en avril 2020 pour faire face à la crise économique.
La plateforme d’accueil téléphonique et numérique Haute-Garonne Solidarités a ouvert le 15 mars. Les travailleurs sociaux y traitent les demandes d’accompagnement social, de + en + nombreuses depuis le début de la crise sanitaire, notamment l’attribution des bons solidaires. pic.twitter.com/pdFR8R5UDg
— Haute-Garonne (@HauteGaronne) April 21, 2021
Ces bons solidaires sont très demandés. Crées en complément des aides sociales existantes, ils s’adressent aux personnes isolées et aux couples sans enfant, aux familles avec enfants et eux femmes enceintes. Selon les ressources, l’aide est de 150 à 300 euros, renouvelables deux fois par an. Le Conseil départemental estime en avoir distribué 43 000 depuis un an.
La plateforme « Haute Garonne Solidarités » est ouverte du lundi au vendredi (sauf le mardi matin), de 8h30 à 17h. Les agents sont joignables par téléphone au 05 33 04 47 47 ou par mail solidarités@cd31.fr
Mathieu Yerle
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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