Le Conseil départemental de la Haute-Garonne a annoncé ce jeudi renouveler son soutien moral et financier à l’association SOS Méditerranée « pour les opérations de sauvetage en mer et de sensibilisation à terre ».
« La Manche et la Méditerranée ne peuvent devenir les cimetières au service du rejet et de la haine de l’autre », a déclaré Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Ce jeudi 16 décembre, la collectivité a annoncé le renouvellement de son soutien, moral et financier, à l’association SOS Méditerranée.
Une aide de 100 000 euros vient de lui être attribuée, « afin qu’elle continue ses missions pour une égale dignité des êtres humains, quelles que soient leur nationalité, leur croyance religieuse, leur conviction politique, leur origine ethnique ou leurs caractéristiques physiques », expliquent les élus départementaux.
SOS Méditerranée met chaque année en place, sur terre, de nombreuses actions de sensibilisation autour de la question des migrants. Mais en mer, l’association effectue des opérations de sauvetage des personnes qui risquent leur vie pour atteindre l’Europe. « En 2020, 903 personnes ont pu être secourues et en décembre, le navire Ocean Viking a pu être libéré, après cinq mois de détention et des aménagements spéciaux exigés par les autorités italiennes », poursuit le Conseil départemental.
« 912 personnes, dont des femmes et des enfants, ont déjà été secourues (en 2021) », ajoute la collectivité. Une équipe médicale et une équipe logistique prennent en charge les personnes sur le bateau, puis leur distribuent de la nourriture et des médicaments si nécessaire.
Par ailleurs, le Conseil départemental et l’antenne SOS Méditerranée de Toulouse ont développé un nouveau projet de sensibilisation dans les collèges de Haute-Garonne. Il est mis en place durant l’année scolaire 2021-2022. Les 30 bénévoles de la branche toulousaine interviennent donc auprès des élèves pour discuter de la situation des personnes migrantes.
De plus, un concours vidéo a été lancé pour permettre aux collégiens de créer leurs propres contenus au sujet « du droit inconditionnel de sauver des vies en mer, tout en mettant en avant les valeurs de solidarité et d’humanité », terminent les élus locaux.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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