Depuis le 8 avril et le lancement d’une grande consultation citoyenne sur internet, vous pouvez donner votre opinion sur les moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre toutes les formes de discriminations en France. Vous avez deux mois pour vous exprimer.
Peu de temps après l’affaire Michel Zecler, ce producteur de musique noir frappé lors d’un contrôle de police, qui remettait les question des violences policières et du racisme au centre de l’actualité, Emmanuel Macron, le président de la République, s’engageait à lancer une grande consultation citoyenne sur les discriminations.
Le 8 avril dernier, Élisabeth Moreno, ministre déléguée en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, lançait donc officiellement une plateforme gouvernementale chargée de recueillir, de manière anonyme, l’opinion des citoyens. Ces derniers auront donc deux mois pour s’exprimer sur différents sujets comme l’emploi, le logement, la sécurité, l’accès aux soins, aux services ou aux loisirs.
L’objectif de ce questionnaire est de permettre aux internautes de donner leur avis sur l’efficacité des dispositifs existants de lutte contre les discriminations, mais également de se prononcer sur de nouvelles mesures en cours d’élaboration ou, encore, de proposer leurs propres solutions. Toutes ces questions peuvent concerner des discriminations liées, entre autres, à la couleur de peau, l’orientation sexuelle, les croyances ou au handicap.
Une analyse complète des réponses sera réalisée et transmise au Premier ministre, afin d’aboutir sur des propositions concrètes sur toutes les situations de discrimination subies par les citoyens.
Voici le lien pour accéder directement au questionnaire, sur le site du gouvernement.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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