Ce mardi 8 septembre, les premiers coups de pelles mécaniques ont été donnés sur les façades de l’ancien Parc des expositions de Toulouse, sur l’île du Ramier, pour des travaux de déconstruction qui doivent durer six mois.
Jean-Luc Moudenc a lancé le chantier de déconstruction de l’ancien Parc des expositions de Toulouse @ PSLes travaux de déconstruction de l’ancien Parc des expositions de Toulouse ont été lancés, ce mardi 8 septembre par Jean-Luc Moudenc, sur l’île du Ramier. « Je me souviens, quand j’étais gamin je venais ici pour le salon des Arts ménagers, qui est devenu plus tard la Foire de Toulouse. Il faudra garder en mémoire l’histoire de ce lieu où il s’est passé tant d’évènements. C’est une page qui se tourne, la réalisation d’un rêve que je nourrissais depuis une quinzaine d’années », confie le président de la Métropole, qui a, symboliquement, déposé une partie de la façade en taule d’un des halls. Sur les 9 que compte le site, 5 seront démolis, ainsi que plusieurs bâtiments attenants. Ceux qui seront conservés seront dédiés au sport, à la vie associative et à l’installation d’une nouvelle déchetterie.
La déconstruction s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire « qui consiste à aller plus loin que le recyclage », selon les termes des responsables du chantier. Avec d’abord le réemploi systématique des objets réutilisable. Par exemple, le chauffage au gaz d’une partie des installations servira aux boulodromes de la ville. Un partenariat a également été noué avec la fondation Emmaüs pour des reventes aux particuliers. Et certains éléments seront mis à profit sur d’autres chantiers de la Métropole. Une fois passée cette première étape, « les pelles équipées de pince vont travailler sur les façades et les charpentes. Puis, tous les matériaux d’infrastructure, les dallages ou les enrobés seront purgés, triés, concassés et recyclés à 100 % », détaille Nicolas Cassin, dirigeant de l’entreprise de bâtiment du même nom, une des trois qui sont en charge de la déconstruction, qui doit durer six mois.
Ensuite, dix hectares de bitumes seront retirés d’un sol imperméabilisé depuis près de 70 ans. Une « déminéralisation » des voies de circulation et des parkings qui permettra de « renaturer » l’île et d’y restaurer de la biodiversité. « 5000 arbres seront plantés ici. Il y aura 4 nouvelles passerelles piétonnes et cyclistes qui enjamberont la Garonne, des jardins partagés, des espaces sportifs… Les Toulousains, au cours des années qui viennent, vont voir l’île changer et revenir à ce qu’elle était au début du siècle dernier », s’enthousiasme Jean-Luc Moudenc. Le projet du Grand Parc Garonne, nouveau poumon vert de la Ville rose, doit devenir réalité d’ici une dizaine d’années, bien que « l’essentiel sera fait d’ici 5 à 6 ans », conclut l’édile.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires