Le parking de la clinique de l’Union-Saint-Jean, au nord-est de Toulouse, est payant depuis le début de l’année. Habitants et élus ont lancé une pétition contre la décision de la direction.
L’objectif fixé est de 25 000 signatures, et il devrait être atteint bien plus vite que prévu. Lancée il y a maintenant deux semaines par le maire de la ville Marc Péré, la pétition contre le parking payant de la clinique de L’Union frôle déjà les 16 000 signatures. La cristallisation de plusieurs mois de protestation face à la décision de l’établissement.
En janvier déjà, 22 maires des communes alentours, de tous bords politiques, avaient rencontré la direction de la clinique pour protester. Leurs revendications étaient restées lettre morte. Pour sortir de ce dialogue de sourds, le maire a donc lancé cette pétition le 12 avril.
« Nous considérons qu’il n’est pas acceptable de rajouter une angoisse supplémentaire, liée aux dépenses induites, en sus de celle liée à l’hospitalisation d’un proche. Votre décision est prise alors qu’une grave crise économique et sociale s’abat sur notre région », expliquent l’édile de l’Union et les maires engagés à ses côtés.
Le groupe Ramsay, gestionnaire de la clinique et de celle de Quint-Fonsegrives, justifie son choix par la lutte contre les voitures ventouses, et rappelle que 35 % des visiteurs, notamment ceux venant pour des maladies chroniques, sont exonérés.
Mathieu Yerle
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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