Créée en 2016 par Mathieu Couacault et Clément Maulavé, deux anciens étudiants de Toulouse Business School, Hopaal habille ses clients sans nuire à l’environnement.
Fabriqués en Inde, les vêtements sont tissés à partir de chutes de coton bio et de fils de polyester issus de bouteilles en plastique. « La chemise que je porte est aussi résistante et agréable que n’importe quel autre », assure Mathieu Couacault.
Tout en étant bien moins gourmande en matières premières. La confection d’un maillot de corps Hopaal consomme ainsi, selon la start-up, 40 litres d’eau contre 2 700 pour un modèle standard, et évite l’utilisation de 350g de pesticides et de produits chimiques. Les deux entrepreneurs veillent également à l’impact social de leurs produits. « Nous travaillons avec des ateliers qui rémunèrent leurs employés au-dessus du salaire minimum et utilisent des énergies renouvelables », témoigne Mathieu Couacault. Poussant le concept encore plus loin, Hopaal a lancé un pull 100% français, fabriqué dans la Loire à partir de vêtements collectés dans les bornes Relais et recyclés dans le Tarn. Un modèle auquel croit le duo.
« Nous voulons ramener toute la confection en France cette année et recycler les fibres fines en Espagne », annonce Mathieu Couacault. Cet objectif responsable se ressent sur le prix des vêtements Hopaal, une centaine d’euros pour un pull. « Cela demande un effort financier de la part du consommateur », reconnaît Mathieu Couacault, « mais il faut peut-être acheter moins pour acheter mieux. »
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La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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Commentaires
ArnaudDemaria le 23/02/2025 à 16:22
Re-Bonjour!
Juste pour savoir, mais les bornes relais pour collectés les vêtements normalement c'est pas pour les redistribuer gratuitement ces vêtements?