Priorité à l’hydroélectrique
La municipalité a investi dans la production d’électricité renouvelable via ses deux centrales hydroélectriques. Celle du Ramier, et plus récemment, la Cavaletade (rue Hubert Curien). Elles génèrent respectivement 23 Gwh et 4 Gwh par an, soit une production totale de 23 à 27 Gwh en fonction de la pluviométrie. Cette électricité, vendue à EDF, est ensuite distribuée sur le réseau et donc impossible à tracer. «Mais pour comparaison, elle couvre quasiment la consommation électrique de l’éclairage public qui était de 30 Gwh fin 2015», explique Emilion Esnault, adjoint au maire en charge de la régie municipale d’électricité.
Développement du photovoltaïque
Toulouse ne dispose que d’un petit parc, posé sur les hauteurs de Pech David. «Sa production annuelle de 330 000 Kwh reste dérisoire. Sa vocation est plutôt expérimentale», précise Emilion Esnault. Cette méthode de production d’électricité verte n’est donc quasiment pas exploitée dans la Ville rose, « toutefois la municipalité souhaite l’étendre. » Étant arrivée au maximum de l’exploitation hydraulique et ne disposant pas d’un milieu naturel propice à l’installation d’éolienne, la Mairie a mis à l’étude la création d’une grande ferme photovoltaïque. Celle-ci devrait voir le jour à l’horizon 2020, et produire jusqu’à 80 Gwh.
L’économie de l’électricité publique
L’éclairage public représentant 40% de la consommation électrique de la ville, la Municipalité travaille à la réduction de son empreinte environnementale. En deux ans, elle aurait déjà diminué de 12%. Dans cette optique, la technologie des ampoules LED est fortement développée et adaptée à l’éclairage dit “intelligent”. Composés de LED classiques, les lampadaires sont programmés pour baisser leur intensité à 10% de leur capacité durant les heures creuses, où l’activité humaine est moindre. Pendant cette période, la lumière s’intensifie toutefois sur détection de mouvements. Cela permet une économie d’électricité de 64% par point lumineux.
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Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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