Cette infirmière fait le buzz sur internet. La Toulousaine de 28 ans s’est mise en scène dans une vidéo amateur pour dénoncer avec humour les difficultés de sa profession. Un post qui cumule aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de vue.
Partage. L’idée de poster un film est venue d’un sketch de l’humoriste Anne Roumanoff. « Je me suis dit que si ça marchait, ça serait un bon moyen de sensibiliser les gens sur notre métier.» Caroline Estremos’est donc décidée à raconter, face caméra, une série d’anecdotes cocasses sur son quotidien au travail. Elle avoue qu’elle ne s’attendait pas à avoir tant de succès. «Je pense que c’est parce que j’ai parlé des choses avec légèreté. Là où tout le monde à l’habitude de n’entendre que des revendications».
Reconversion. Après l’obtention de son baccalauréat, Caroline Estremo n’a pas tout de suite pensé aux études d’infirmière. Elle a d’abord opté pour le droit. «Et puis je me suis vite rendu compte que je n’étais pas là où je devais être. J’ai fait une liste de ce que j’attendais de mon métier: ne pas être derrière un bureau et me sentir utile», confie la jeune fille de 28 ans. Une réflexion qui l’a conduite jusqu’au CHU de Purpan.
Terrain.Si elle adore ce métier qu’elle exerce depuis maintenant cinq ans, elle en connait bien les défauts. « Je travaille aux urgences. C’est difficile physiquement et mentalement. Il y a beaucoup de travail, du stress, nos horaires tournent tout le temps», décrit-elle.
Cran. Malgré ce contexte difficile, Caroline Estremo veut continuer. D’abord parce qu’elle a conscience que «chaque métier a son lot de difficultés», mais aussi parce que la passion l’emporte: «c’est une profession qui est en constante évolution et où l’on apprend chaque jour. Et puis j’aime courir dans tous les sens.»
Pétillante. «Je parle de beaucoup de choses avec humour, quand j’ai un coup dur, ça fait du bien», glisse la jeune fille, pleine d’entrain. «C’est parfois une thérapie ». Elle dit aimer essayer de faire rire les patients lors de son service. «Même s’il y a des personnes avec qui l’on sent tout de suite qu’il ne faut pas rigoler», précise-t-elle, toujours souriante. Un sens de la dérision que l’infirmière compte bien mettre à nouveau en scène lors d’une prochaine vidéo.
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