Alors qu’un troisième confinement, dû à l’épidémie de Covid-19, s’insinue peu à peu dans l’esprit de tous, les parents d’élèves de la FCPE Haute-Garonne appellent à un nouveau rassemblement ce mardi 26 janvier: ils demandent des moyens supplémentaires garantissant la sécurité sanitaire des enseignants et des enfants, et permettant de garder les écoles ouvertes.
“La crise sanitaire qui dure depuis un an provoque des stress et tensions importants tant auprès des enfants, des parents que des personnels de l’Éducation nationale. Les réponses mises en œuvre par le ministère de l’Éducation nationale, souvent au pied levé, rarement en concertation, ne permettent pas d’envisager sereinement l’avenir pour nos enfants.” C’est en ces termes que les parents d’élèves de la FCPE Haute-Garonne appelle à un rassemblement, ce mardi 26 janvier.
La manifestation qui partira à 11h30 de l’Arche Marengo à Toulouse, sera composée de parents dénonçant la gestion, en milieu scolaire, de la crise sanitaire. “Nous voulons sortir du raisonnement binaire : ouverture ou fermeture des écoles. Nous voulons que les élèves poursuivent leur scolarité en présence, et dans de bonnes conditions de sécurité. Autrement dit, personnels et élèves doivent être protégés du Covid-19 grâce à des mesures barrières efficaces mises en place à l’école”, explique la FCPE 31.
Ainsi, leurs revendications portent essentiellement sur l’ajout de moyens pour assurer la protection sanitaire de tous ceux évoluant au sein d’établissements scolaires: “Nous demandons, et ce depuis des mois, que tous les établissements scolaires soient dotés de sanitaires, même éphémères, permettant aux enfants de se laver les mains régulièrement. Nous demandons que l’État fournisse aux familles des masques chirurgicaux, et ce, d’autant plus que les nouveaux variants seraient plus contaminants. Nous demandons que le ministère de l’Éducation nationale embauche massivement des personnels pour permettre l’organisation des cours en petits groupes, pour remplacer les nombreux personnels absents pour cause de maladie, et pour augmenter le nombre d’AESH accompagnant les élèves en situation de handicap.”
Source: communiqué de la FCPE 31
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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