Suite à de nouvelles négociations avec Toulouse Métropole, les éboueurs de la ville ont voté ce matin la fin du mouvement de grève entamé le 16 décembre dernier.
La grève des éboueurs de Toulouse devrait prendre fin dès demain. Cette décision fait suite à de nouvelles négociations avec Toulouse Métropole qui se sont déroulées hier dans la journée. Pour rappel, les agents territoriaux réclamaient une compensation pour la fin du système de “fini-parti” qui leur permettait de terminer leur journée de travail une fois que leur tournée quotidienne était bouclée.
Ils ont obtenu, non plus neuf, mais onze “jours de sujétions” (congés spécifiques) supplémentaires par an. Ces jours seront transformés en heures durant la période estivale pour permettre une réduction quotidienne du temps de travail.
À cela s’ajoutent 25 jours de congés annuels, trois jours au titre de jours fériés travaillés et deux jours fractionnés. « Dans la globalité, nous avons obtenu 41 jours de congé par an, contre 29 à la base », précise Patrick Mouinet, secrétaire général de l’UNSA Territoriaux de Toulouse.
« Suite aux discussions, nous avons reçu les propositions de la collectivité par écrit hier en fin d’après-midi », confirme Patrick Mouinet. Ce matin, les membres de l’intersyndicale se sont donc présentés sur l’ensemble des points de blocage de Toulouse pour faire voter à main levée la sortie du mouvement de grève. Et de ce fait, l’accord ou non des employés avec les nouvelles propositions de la Métropole. « Nous avons reçu une majorité de “pour”», ajoute Patrick Mouinet. L’activité des éboueurs devrait donc reprendre dès demain matin.
« L’intersyndicale va donc envoyer un mail à la collectivité, d’ici la fin de matinée, pour confirmer que nous acceptons le protocole et de reprendre le travail demain », précise le secrétaire général de l’UNSA Territoriaux de Toulouse : « Mais je tiens à préciser que c’est à contrecœur », poursuit-il, estimant que les propositions de la Métropole restent insuffisantes. Initialement, les éboueurs de la ville exigeaient l’équivalent de 34 jours de sujétions. Une nouvelle négociation devrait par ailleurs avoir lieu pour faire en sorte que la retenue sur salaire des jours de grève soit étalée sur plusieurs mois.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires