La Ville rose va changer quelques traits de son visage urbain en cette année 2019. Certains chantiers vont démarrer quand d’autres seront livrés. Panorama non exhaustif des grands projets toulousains à venir.
« Je vous souhaite une année naturellement belle. » C’est en ces termes que Jean-Luc Moudenc présente ses vœux 2019. Il y affirme vouloir franchir une nouvelle étape dans la lutte contre le réchauffement climatique : « L’urgence nous commande d’aller plus loin et plus vite, en particulier pour accélérer la végétalisation de notre territoire. » Et pour illustrer ses propos par l’exemple, le maire de Toulouse énumère quelques chantiers, dont celui de la reconversion de l’île du Ramier.
Celle-ci a pour vocation de devenir le poumon vert de la Ville rose, un véritable Central Park à la Toulousaine sur 260 hectares. Si les débuts des travaux de réhabilitation ne sont prévus qu’en 2020, l’écoparc de la Poudrerie, situé au Sud de l’île, sera transformé, dès cette année, en grand espace de nature mêlant agriculture urbaine, jardins partagés, observatoires d’oiseaux, etc.
2019 sera également témoin de l’élargissement de l’offre de transports en commun avec la livraison de gros chantiers, comme celui de la ligne de bus Linéo 5 reliant Empalot à Portet-sur-Garonne. Mais aussi de la mise en service des Linéo 3 entre les Arènes et Plaisance-du-Touch, et Linéo 4 entre le Cours-Dillon et Basso-Cambo, et le prolongement de Linéo 1 vers Quint-Fonsegrives.
Dans un même temps, Tisséo inaugurera l’agrandissement des quais de la ligne A du métro.
Grâce au doublement des rames, la capacité de trafic augmentera de 20 %. Et pour permettre à davantage de voyageurs venant de la périphérie de Toulouse de déposer leurs voitures pour prendre le métro, les parkings relais de Basso-Cambo et Borderouge vont accueillir respectivement 550 et 300 places de stationnement supplémentaires.
Quant à la troisième ligne de métro et au téléphérique urbain, des enquêtes devront, au cours de l’année, juger de leur utilité publique puis de leur faisabilité financière.
D’autres métamorphoses urbaines sont attendues pour 2019, notamment en termes d’aménagements. En tête, les Ramblas de Jean-Jaurès, dont les travaux devraient prendre fin d’ici décembre. Cet espace végétalisé, où les voitures et bus circuleront de part et d’autre, fera le lien entre le centre-ville et la gare Matabiau. Selon les dernières informations, de petits kiosques gastronomiques seront positionnés tout le long du jardin central.
En haut de ces Ramblas, la rénovation du parvis de la gare Matabiau sera lui aussi achevé en 2019. Le Canal du Midi y sera partiellement couvert pour laisser place à une grande esplanade parsemée d’arbres. Ce chantier est partie intégrante du projet controversé Toulouse Euro Sud-Ouest (Teso), qui intègre, entre autres, la construction de la tour d’Occitanie, haute de 150 mètres.
À l’origine de ces aménagements, l’urbaniste Joan Busquets, à qui il a également été confié la métamorphose du centre-ville historique de Toulouse. Cette dernière s’achèvera en 2019 par la réfection de la place Saint-Sernin et du parking Victor-Hugo après avoir transformé les rues d’Alsace-Lorraine, Pargaminières, des Lois et Gambetta, revisité les ports de la Daurade et Viguerie, réinventé les places du Salin et Saint-Pierre, et transfiguré le square de Charles-de-Gaulle.
Commentaires
Peglion le 22/02/2025 à 16:56
Superbe et grand merci pour ces réalisations .