Les élus du Conseil départemental de la Haute-Garonne ont approuvé le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux à hauteur de 633,03 millions d’euros.
Nouvelle étape dans le “Grand Projet Ferroviaire Sud-Ouest” (GPSO). Ce mardi 26 octobre, les élus du Département de la Haute-Garonne ont approuvé la participation du Conseil départemental au financement du projet de construction d’une ligne à grande vitesse (LGV) entre Toulouse et Bordeaux, à hauteur de 633,03 millions d’euros. « Cette contribution, qui constitue un montant maximum, concernera la partie Toulouse-Bordeaux pour 618,73 millions d’euros et l’axe Bordeaux-Dax pour 14,3 millions d’euros », détaille le Département.
Avec cette contribution, le Département devient le deuxième plus important financeur d’Occitanie de la future ligne ferroviaire. Avant même Toulouse Métropole. « La gestion financière saine et rigoureuse, menée par le Conseil départemental depuis de nombreuses années, nous permet aujourd’hui de soutenir les grands chantiers d’aménagement de notre territoire », se félicite Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
Cependant, il regrette que le plan de financement de ce projet n’ait pas fait l’objet d’une concertation préalable avec l’ensemble des financeurs et demande à l’État d’intervenir pour les réunir et « permettre le lancement des travaux en 2023, comme annoncé par le préfet de la Haute-Garonne en septembre dernier ».
La ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux devrait permettre de relier la Ville rose à Paris en 3h10 seulement. « Le Conseil départemental de la Haute-Garonne soutient le projet depuis son origine et n’a eu de cesse de se mobiliser pour faire aboutir cet équipement structurant pour notre territoire », déclare Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne. « Aujourd’hui, je me réjouis de l’avancée significative de ce projet, qui placera la 4e ville de France au rang de capitale européenne, avec une interconnexion enfin possible entre l’Europe du Nord, de l’Est et du Sud », conclut-il.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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