Le Club Galaxie, club d’entreprises toulousain, vient d’élire son nouveau président. Christian Bec, déjà membre depuis 2007, a donc pris ses fonctions le 30 avril dernier. Celui qui est aussi un des fondateurs d’Aerospace Valley évolue dans son élément, l’aéronautique et le spatial.
PREMIERS PAS. Ruthénois d’origine, il rejoint Toulouse pour y passer et obtenir une maîtrise de mécanique et aérodynamique, puis intégrer sur le tard, à 27 ans, une école d’ingénieur à Labège. Il travaille alors chez Matra (aujourd’hui Airbus Defense and space), dans un bureau d’études qui lui « permet de collaborer aux prémices de la mission spatiale Rosetta et le satellite Envisat. »
ENTREPRENEUR. Après plusieurs évolutions au sein de Matra, il rejoint BTS Industrie et en prend la direction commerciale, jusqu’en 2004, date à laquelle les actionnaires vendent l’entreprise. Germe alors l’idée de mettre à profit son expérience et, avec l’aide d’anciens salariés, il rachète la société qui les employaient. « En 6 ans, BTS Industrie passe de 100 à 250 salariés et de 6 à 18 millions d’euros de chiffre d’affaires », précise-t-il.
INTUITIF. « Trop petit pour prétendre répondre aux gros appels d’offres », il se résout à céder son entreprise au groupe Nexeya (spécialisé en produits électroniques pour le spatial et l’aéronautique), dans lequel il sera nommé vice-président en charge de la recherche et du développement mais aussi propulser directeur général de Midi Ingénierie (contrôle commande moteur), filiale de Nexeya.
PERFECTIONNISTE. Et Christian Bec ne fait que parler d’avions et de satellites puisqu’il a décidé de passer son brevet de pilote : « Je me suis inscrit à l’aérodrome de Lasbordes le jour où j’ai vendu ma société. » Comme un besoin irrépressible de rester en contact avec les technologies de pointe et d’en maîtriser la mécanique : « Je suis puriste et maniaque, au grand désespoir de ma femme ! »
ENGAGE. Passionné d’aéronautique et de spatial, il était logique de s’investir dans la cause qu’il affectionne. Membre fondateur du pôle de compétitivité Aerospace Valley, il en est aujourd’hui l’administrateur et le trésorier. Et depuis quelques jours le voilà également président du Club Galaxie, qu’il « souhaite dynamiser, rajeunir, et internationaliser. »
On the web : www.club-galaxie.com
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires