Après l’obtention d’une première “carotte”, représentant le niveau 1 du label Ecocert en cuisine en 2020, la cuisine centrale de Tournefeuille vient de recevoir une seconde carotte. Elle récompense notamment sa limitation du gaspillage et la qualité de ses produits.
Preuve que ce légume peut être un gage de motivation. La cuisine centrale de Tournefeuille a reçu, début juillet, une deuxième “carotte” au sein du label Ecocert En Cuisine. Ce dernier valorise les établissements de restauration collective engagés dans l’utilisation de produits biologiques, locaux et sains. Tournefeuille est la première ville de la Métropole de Toulouse à atteindre le “niveau 2” de cette labellisation.
Une première carotte, représentant le “niveau 1”, avait déjà été attribuée à l’établissement en décembre dernier. Ce dernier ne compte pas en rester là, puisque de nouveaux marchés seront lancés en 2022 afin de développer l’approvisonnement sur toute la région. Le but est de favoriser les circuits courts et locaux.
Au total, les agents de la cuisine centrale de Tournefeuille produisent environ 3 300 repas par jour à destination des écoles, crèches, résidences pour personnes âgées, restaurants administratifs.
Plus de 70 % des produits cuisinés sont labellisés. Parmi eux, 40 % sont issus de la filière biologique ou locale. « Les fruits et légumes de saison sont privilégiés », soutient la mairie de Tournefeuille. Les viandes bovines et ovines proviennent du circuit court, et les poissons sont issus de la pêche durable. Seules les pâtisseries ne sont pas réalisées sur place.
La Ville le reconnait : « Il reste encore un peu moins de 10 % de perte après le service et encore 10 % jetés par les enfants qui ne finissent pas leur assiette ». Toutefois, afin d’optimiser la production, les fruits et yaourts non-consommés sont conservés et permettent de varier les choix de dessert le jour suivant. Pour lutter contre le gaspillage, des tables de tri artisanales sont installées dans les locaux depuis janvier. À terme, l’objectif est de créer du compost.
De plus, des dispositifs de sensibilisation sont mis en place dans les écoles. Les aliments jetés sont pesés après chaque repas pour que les enfants puissent s’apercevoir du poids que représente ces déchets.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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