Un vendredi “vert” pour s’opposer au célèbre Black Friday. Le 23 novembre à Toulouse et dans toute la France, l’association Envie encourage la rénovation de ses vieux appareils domestiques.
À Toulouse, le Black Friday a de la concurrence. L’opération ultra promotionnelle qui marque le top départ des achats de Noël est considérée, par l’association Envie, spécialisée dans la réparation d’appareils électriques, comme « un mouvement de surconsommation ». En 2017, elle a créé le Green Friday à l’échelle nationale.
Opposant direct à l’événement d’origine américaine, le Vendredi Vert propose aux Français de découvrir des « alternatives à la consommation ». « L’idée est de montrer aux Toulousains que l’on peut rénover notre vieil électroménager », clame Cindy Héronville, directrice de Envie Toulouse. Pied de nez au Black Friday, la prise en charge des appareils endommagés, habituellement payante, sera offerte en ce 23 novembre.
Derrière cette opposition féroce et assumée à la surconsommation du Black Friday, le Green Friday est porteur de multiples engagements. « Notre but est de mettre en lumière notre activité de réparation, et ainsi de promouvoir la réutilisation de l’électroménager », insiste Cindy Héronville. En effet, l’association avance des chiffres percutants : « Le Black Friday a enregistré en 2017 une progression de 30% des ventes, alors que 20 kilos de déchets électriques sont jetés par foyer chaque année ».
Encourager des modes de production plus éthiques et respectueux de l’environnement est donc le mot d’ordre du Green Friday. Ainsi, vendredi 23 novembre les ateliers d’Envie ouvriront leurs portes. L’occasion d’échanger avec les techniciens et de glaner quelques précieux conseils.
Salomé Dubart (en partenariat avec l’Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse)
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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