Des soins de beauté et du bien-être. Laurence Fray, de l’association des socio-esthéticiennes de l’ex-Midi-Pyrénées restaure l’image de soi de personnes fragilisées.
// Charline Poullain
OXYGÈNE. « C’est le “socio” qui fait toute la différence », sourit Laurence Fray. « L’esthétique est un moyen d’entrer en communication, d’apporter écoute, bien-être et confiance. » Cette socio-esthéticienne intervient en milieu médical et en centre de soins palliatifs pour la Ligue contre le cancer de Haute-Garonne et du Gers. « Par un soin du visage, on amène une relaxation musculaire et mentale. La personne sera plus détendue, moins anxieuse pour recevoir un soin médical.»
DIGNITÉ. Elle se rend aussi en maison de retraite et fait partie d’un réseau à domicile pour des patients atteints de maladies chroniques. « Tout dépend de l’état de la personne, de sa pathologie. Le maître-mot, c’est adaptation ! » Une épilation et un peu de crème, « cela entraîne confiance et valorisation de soi. » « C’est important quand la personne est alitée, dans un état de délabrement physique », assure-t-elle.
POUR TOUS. Laurence Fray intervient en lycée et auprès de demandeurs d’emploi, incitant ces derniers à mieux se présenter, à connaître les couleurs qui leur siéent. Dans les centres sociaux, la spécialiste propose des ateliers où la parole se libère, où les participantes abordent la contraception, la vie à la maison…
MOTEUR. Après une première vie dans les bureaux, elle a embrassé cette carrière voilà dix ans et a ouvert un institut. Puis, elle s’est formée à l’association Codes. « Mon plus grand bonheur, c’est d’apporter quelque chose aux gens dans cette parenthèse. De les voir sourire, se détendre. »
DEMAIN. « On transmet, on donne des outils », rappelle celle qui voudrait renforcer l’aspect pédagogique et préventif de son métier. Et d’ajouter : « J’aimerais aussi que les soins socio-esthétiques se développent en maisons de retraite publiques. »
La rédaction
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