Le Canaille Club entre en scène pour sa 2e édition. Comme l’an dernier, ce restaurant ouvre, le temps d’un été, dans le centre-ville de Toulouse. Le concept est simple : un bar tapas avec une carte 100% locale. Cette année, c’est dans le quartier Saint-Michel que l’équipe s’est installée.
Par Léa Maarek
« Le Canaille Club, c’est avant tout mettre en avant la gastronomie toulousaine, et faire découvrir des endroits de la ville par la même occasion », explique Christophe Baron, à la tête du restaurant éphémère mais également du Télégramme et de l’Alimentation à Toulouse. Un coin tapas aménagé avec de confortables canapés, un terrain de pétanque, des transats pour attirer une clientèle hétéroclite qui vient se détendre le soir : « Nous attirons des curieux, des gens qui aiment manger. Cela peut être des familles, des jeunes, des cadres… Mais ils ne viennent pas dans le but de faire la fête toute la nuit, contrairement aux clients du Télégramme par exemple. Ici, on est vraiment sur notre corps de métier qu’est la restauration », explique Christophe Baron. Situé rue Achille Viadieu, dans l’ancienne antenne du rectorat, difficile d‘imaginer un endroit de ce genre ici. « Nous essayons de trouver des lieux dans lesquels les Toulousains n’auraient pas l’initiative d’aller. Nous voulons leur montrer que dans n’importe quel endroit, nous pouvons créer un univers sympathique et convivial. » Le concept, c’est simplement de manger local, mais également de mettre en avant des producteurs de Toulouse et de sa région. C’est avec la collaboration de huit chefs et huit artisans que la carte du restaurant et des tapas a été élaborée : « On aime aller dénicher le vigneron du coin, le petit producteur de jambon avec une certaine particularité…»
Le plus du Canaille Club, c’est de pouvoir offrir à ses clients des produits qui ne sont pas travaillés le reste de l’année. Pour cela, ils collaborent avec des artisans de la région, bien avant l’ouverture du restaurant. Ils ont fait appel à la boucherie De Grande de la Côte Pavée, dont la spécialité est la maturation du bœuf. Le boucher a pris le temps de préparer de belles pièces et de les affiner pendant six semaines. La meilleure ouvrière de France de la poissonnerie Fernandez de Gaillac s’occupe, elle, du poisson : elle travaille avec des producteurs d’Espagne ou encore de Corse. Des produits que l’on trouve rarement dans un restaurant et que le Canaille Club souhaite mettre en avant. L’an dernier, Christophe Baron et son équipe ont loué une péniche sur la Garonne, et mis des grands chefs toulousains aux fourneaux. L’an prochain, le concept sera encore différent… « Nous sommes ouverts jusqu’à la fin du mois d’août. En septembre, le lieu sera détruit pour laisser place à une résidence étudiante. Donc l’an prochain, ce sera un nouveau lieu du centre de Toulouse et une nouvelle idée à exploiter. »
Prix :
Tapas et entrées de 6 à 15 euros
Plats de 15 à 34 euros
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires