TUDO BEM. Cette nouvelle adresse de la rue Pargaminières comble végétariens et amateurs de viande avec une cuisine inventive aux influences capverdiennes et brésiliennes. Des produits frais préparés et servis avec le sourire, voilà le secret des Mets d’Olivia.
Par Brice Bacquet
C’est maintenant au 49 rue Pargaminières que les friands de gastronomie capverdienne se retrouvent. On y déguste, entre autres, une feijoada présentée comme le cassoulet portugais, un cachupa, met national du Cap-Vert à base de maïs et de haricots secs, et leurs variantes purement végétariennes. « Ici, c’est petit, une quinzaine de couverts. Je ne travaille pas sur la quantité, mais sur la créativité. Je fais beaucoup avec peu », explique la maîtresse des lieux.
Dans l’ancien restaurant Solides comme cochons, le mobilier n’a pas tellement changé. Les tables et les tabourets sont en bois. Les murs de couleur noire. Sur le comptoir, des corbeilles de fruits embellissent une décoration simple, mais moderne.
En 1999, Olivia Garcia lançait déjà son premier restaurant, rue des Teinturiers, puis ouvrant quelques temps plus tard “Agua Na Boca”, avant de s’installer rue Pargaminières et d’ouvrir Les Mets d’Olivia. Après des années d’absence, elle est de nouveau sur le sol toulousain pour le plus grand bonheur de ses habitués. « Des gens me disent qu’ils retrouvent ma patte culinaire », s’étonne-t-elle, « ils se souviennent, dix ans après, de la saveur d’un plat ! »
Dans les assiettes, des produits africains et capverdiens : du manioc, beaucoup de fruits et des épices. « Je n’ai pas de congélateur ni de four à micro-ondes, j’achète des aliments frais et je les prépare directement », confie fièrement Olivia Garcia. Des produits qu’elle trouve sur les étals des marchés ou chez les différents distributeurs bio. « Je vais là où l’inspiration me mène », explique-t-elle, « et la cuisine végétarienne me donne plein d’idées. Je pars toujours du légume, je le travaille, je le mets en valeur et je l’accessoirise avec la viande ou le poisson. »
Sur l’ardoise, les côtelettes d’agneau marinées aux épices et l’ananas rôti côtoient un plat de riz sauté et son méli-mélo de chou, légumes et olives niçoises. Côté sucré, elle refuse de faire des desserts trop lourds. « Je propose une petite touche sucrée, ça suffit », justifie la cheffe. Par exemple, sa version plus légère du banoffi, une pâtisserie anglaise à base de banane, de crème et de spéculos brisés qu’elle revisite avec « un peu de rhum. » Que ce soit le lundi soir pour déguster une feijoada ou les autres jours de la semaine, les clients de son ancien restaurant s’attablent et savourent déjà les Mets d’Olivia. Et les nouveaux gourmets ne se font pas attendre.
+LES TARIFS
Planteur et ti-punch à 5 €
Midi : Plat à 10,50 €. Soupe + plat + dessert à 13 € (sauf le week-end)
Soir : Plat + entrée à 23 €. Plat seul à 16 €. Fromage ou dessert à 6 €.
Infos Pratiques
49 rue Pargaminières, 06 58 91 80 55
Ouvert midi et soir tous les jours sauf le mercredi et le dimanche. Le lundi uniquement le soir.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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