Face à des conditions de travail compliquées et à l’absence de reconnaissance, les sages-femmes organisent une troisième journée de grève ce mercredi 24 février à Toulouse.
Elles estiment être les grandes oubliées du Segur de la santé. Pour se faire entendre, les sages-femmes organisent une troisième journée de grève nationale ce mercredi 24 décembre. A Toulouse, un rassemblement est prévu de 14h à 15h30 au monument aux Combattants sur les allées Forain-François Verdier.
Une nouvelle occasion d’exprimer la lassitude de ces professionnelles de santé face à l’absence de réponse du gouvernement. Dans une nouvelle lettre envoyé au président de la République Emmanuel Macron, les sages-femmes du CHU de Toulouse disent se sentir “non reconnues sincèrement”, voire “maltraitées”.
“Nous voulons retrouver de l’humain dans notre métier si noble, pour cela il faut rapidement renforcer les effectifs dans nos maternités afin de garantir la sécurité et la bienveillance pour nos patientes et leurs nouveau-nés. Mais aussi pour pouvoir encadrer et transmettre notre savoir aux étudiantes dans un climat serein et non à flux tendu.
Nous savons aujourd’hui que 10 à 20% des dépressions du postpartum sont liées aux
modalités d’accouchement et comme l’a exprimé la sage-femme Ana Roy aujourd’hui par ce manque de moyen humain nous sommes devenues maltraitantes envers certaines de nos patientes”, écrivent-elles.
Outre la reconnaissance du caractère médical de leur profession, les sages-femmes réclament aussi le renforcement des effectifs dans les maternités ainsi qu’une revalorisation salariale décente.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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