Ce samedi, la manifestation de soutien aux fêtards bretons, et le rassemblement contre la loi de sécurité globale se sont rejoints en fin de journée.
Ce samedi après-midi il y avait deux manifestations dans le centre-ville. D’un côté un rassemblement contre la loi de sécurité globale et de l’autre un soutient aux fêtards de Bretagne suite à la soirée du Nouvel An. « C’était fou cet après-midi », raconte un participant. « Il y avait des camions avec de grosses enceintes. Il y avait du son partout. » Une ambiance plutôt festive qui ferait presque oublier les risques sanitaires liés au Covid-19.
En fin d’après-midi, les deux manifestations se sont retrouvées aux alentours de François Verdier, notamment dans le quartier Saint-Aubin. « On vient, car les organisateurs de la fête de Lieuron risquent 10 ans de prison. Tout ça pour une soirée. Pour un viol, la sanction peut être moins lourde. Ce n’est pas normal » peste une manifestante. De l’autre côté, des manifestants contre la loi de sécurité globale. Pour rappel depuis plusieurs samedis, des manifestations se succèdent contre cette législation.
Une fois 18h passé, certains manifestants se retrouvent aux alentours de la rue de la Colombette. Les derniers militants se retrouvent ici pour débriefer cette journée tout en écoutant un peu de musique avec des enceintes. Sur place, Samuel, il est venu aujourd’hui pour exprimer un ras-le-bol. « Maintenant, sous prétexte d’un virus, on ne peut même plus faire la fête. J’ai l’impression qu’on est juste bon pour aller travailler et rentrer dormir. Ceux qui manifestaient en 1968 ne doivent pas en revenir. » Dans ce groupe aucune inquiétude en ce qui concerne le couvre-feu de 18h même si l’heure est déjà bien passée. « Nous avons une attestation. Et puis manifester est un droit ».
Au total, on compte18 interpellations essentiellement pour jets de projectiles, mais également des outrages et des dégradations diverses selon la préfecture.
La rédaction
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