Suite aux menaces proférées à l’encontre de Hugo Clément par Amaury de Faletans, le secrétaire général de la FDSEA 31, le syndicat d’agriculteur haut-garonnais désavoue son dirigeant et réaffirme sa position non-violente.
« Faites couiner ce con »… Le jeudi 12 août dernier, Aumaury de Faletans, le secrétaire général de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de Haute-Garonne (FDSEA 31), postait plusieurs messages menaçant à l’encontre du journaliste Hugo Clément sur Twitter. Le dirigeant du syndicat avait notamment appelé « les basques » à « coincer » ce dernier « pour discuter et plus si affinités », sur la question de la chasse et des filets verticaux. Dans un fil de conversation, celui-ci invitait même l’un de ses contacts à « monter un commando pur Euskara et faire couiner ce con ». Des propos graves qui ont poussé le journaliste a porter plainte.
Plainte déposée ce matin contre ce responsable de la FDSEA 31, qui appelle à « monter un commando » pour « me faire couiner ».
Aucune menace ne nous empêchera de continuer notre travail d’information. pic.twitter.com/Njt7VagP3l
— Hugo Clément (@hugoclement) August 14, 2021
Cinq jours après le faits, le syndicat désavoue son secrétaire général par la voie de son président Jean-François Lamassé. En effet, dans un communiqué, celui-ci réaffirme la position non-violente du syndicat et le caractère « regrettable » de propos « qui n’engagent que Amaury de Faletans ». Pour le moment, aucun sanction n’a été prise contre le secrétaire général mais un conseil réunissant les membres ainsi que le bureau du syndicat devrait se tenir pour décider de la suite à donner à cette affaire.
« Nous avons toujours été un syndicat non-violent, même si l’on est puissant et que l’on peut faire peur. Ce qui s’est dit entre ces personnes n’a rien à voir avec l’agriculture, puisque c’était au sujet de la chasse, et encore moins avec le syndicat », insiste Jean-François Lamassé. Si celui-ci condamne la nature des propos, il comprend toutefois que « certains agriculteurs poussés à bout par les mouvements écologistes puissent perdre leur calme ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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