L’Occitanie séduit toujours autant. Au 1er janvier 2017, la région comptait 5 845 102 habitants, ce qui la place au cinquième rang national. Mais avec une croissance démographique de 0,8 %, elle est l’une des plus attractives de France. En grande partie grâce à la métropole toulousaine.
CC Tonio94Chaque année, depuis 2007, l’Occitanie compte 47 400 habitants supplémentaires. Avec une croissance démographique moyenne de 0,8 %, c’est la deuxième région la plus attractive de France, derrière la Corse. Avec, toutefois, un gain de population 11 fois plus fort.
Au premier janvier 2017, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dénombrait ainsi 5 845 102 résidents officiels de la troisième plus vaste région du pays. Si toutes les catégories de territoires bénéficient de ce dynamisme, celui-ci est particulièrement important dans les grandes agglomérations, notamment la métropole toulousaine.
L’aire urbaine de Toulouse concentre 40 % des installations régionales entre 2012 et 2017, avec une croissance démographique avoisinant les 1,5 %, soit 18 000 nouveaux arrivants chaque année. Près d’un tiers d’entre eux (5 200) emménagent à Toulouse, ce qui en fait la commune de France gagnant le plus grand nombre d’habitants en valeur absolue. Au total, ils sont 12 400 à trouver, plus largement, un logement dans l’agglomération.
L’Insee souligne ainsi que ce développement s’accélère dans la ville-centre, se maintient dans la banlieue, et ralentit en couronne périurbaine tout en restant élevé. Toutefois, certaines petites villes en périphérie de la métropole, qui accueillent de nouveaux résidents depuis plusieurs années, atteignent désormais des niveaux de population importants. Notamment Fonsorbes (17 700 habitants) ou Castelnau-d’Estrétefonds (12 400 habitants).
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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