OH MY GOD. Quand un spécialiste nous parle chimie ou biologie, il est parfois difficile d’y voir clair et de se sentir concerné. À l’heure du débat sur les perturbateurs endocriniens, le mouvement ‘’Génération cobayes, non merci’’ vulgarise les discours scientifiques et sensibilise les jeunes Toulousains à un mode de vie et des pratiques sexuelles plus saines.
« Quel moyen de contraception contient des perturbateurs endocriniens ? » C’est le type de question que posent les membres de ‘’Génération cobayes, non merci ’’ lors de leurs ‘’apéros éco-orgasme’’ mensuels. Un rendez-vous pour les jeunes Toulousains qui souhaitent parler sexe et savoir comment « se faire du bien sans se faire du mal », explique Floriane Navard, responsable du pôle évènementiel de la branche locale du collectif. Les participants y apprennent par exemple comment « faire des jeux culinaires sans additifs alimentaires » ou « allonger son partenaire dans une chambre saine ».
C’est donc par le biais de quiz, de blind-test, d’ateliers ‘’Do it yourself’’et de conférences pédagogiques qu’ils donnent des conseils pratiques pour limiter les dégâts et connaitre l’impact des phtalates ou des pesticides dans l’alimentation… Chacun peut ainsi apprendre à faire ses propres produits cosmétiques et ménagers, mais aussi à décrypter les étiquettes des emballages du commerce. « Aujourd’hui, il existe des produits alternatifs et sains, il faut juste savoir les reconnaître », précise Floriane Navard.
Ce mouvement a été fondé en 2008 par un groupe d’étudiants décidé à sensibiliser les 18-35 ans aux conséquences de la pollution environnementale sur la santé. Depuis 2013, leur stratégie de communication consiste à « parler de ce sujet, parfois lourd, de manière ludique ». « Nous faisons aussi attention à ne pas être culpabilisateurs », ajoute Floriane Navard. « Par exemple, mon matelas est fait avec plein de produits polluants, mais, en tant qu’étudiante, je n’ai pas le budget pour le changer. Il s’agit de faire ce que l’on peut avec ses propres moyens ».
Halte aux perturbateurs endocriniens
Perturbateurs endocriniens : comment déchiffrer les étiquettes ?
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