Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron ainsi qu’aux ministres des Armées et de la Culture, le Cipo France, un collectif d’ufologues basé à Colomiers, près de Toulouse, demande au Président de la république de lever le secret qui protège les dossiers concernant les Ovni(s).
Ovni(s), la fin du secret en 2021 ? Dans une lettre adressé le 25 juin dernier au Président de la République, Emmanuel Macron, le Collectif d’intervenants sur le phénomène Ovni (Cipo) France, basé à Colomiers près de Toulouse, demande que l’État déclassifie les archives concernant les Objets volants non identifiés (Ovni) et Objets aquatiques non identifiés (Oani). Une initiative visant à « promouvoir un traitement sérieux, scientifique et transparent du phénomène en France », explique ce collectif qui regroupe une quinzaine d’associations, de groupes d’études et de médias spécialisés.
Dans ce courrier argumenté d’une quinzaine de pages et adressé au chef de l’État, le Cipo demande non seulement la levée du secret sur ces sujets mais également que « les communautés scientifiques engagent des travaux sur le sujet et les rendent publiques », de manière à promouvoir un « débat sérieux, constructif et respectueux des sujets comme des témoins ». En effet, le Cipo rappelle que des phénomènes aérospatiaux atypiques sont massivement signalés depuis des décennies et que ces derniers sont « en progression constante ».
Si une majorité des témoignages trouvent des explications rationnelles, une « proportion significative demeure inexpliquée ». Le Cipo propose même, en annexe de son courrier, une liste non-exhaustive de phénomènes observés « radicalement incompatibles avec les standards aéronautiques officiels ». Vitesse sans commune mesure avec celles habituellement atteintes, formes inconnues ou tailles démesurées… De nombreux récits laissent les membres du collectifs perplexe. Et méritent, selon eux, de se pencher, sérieusement et en toute transparence, sur le sujet.
D’autant plus que, pour les ufologues du Cipo, « les incursions d’aéronefs inconnus dans nos espaces aériens posent un problème de sécurité ». Ces dernier alertent notamment le président de la république sur le risque de prendre du retard dans la course technologique qui oppose les grandes puissance mondiales. Autre argument défendu par le collectif : la transition énergétique. « L’examen scientifique des données existantes met en évidence l’intérêt que peut représenter une technologie non polluante pouvant générer une énergie supérieure à celle d’un parc nucléaire ».
Enfin, le courrier évoque l’éventualité d’une entrée en contact avec une forme de vie extra-terrestre intelligente. Une hypothèse que le Cipo considère comme « de loin la meilleure hypothèse scientifique » tout en concédant qu’elle n’est « certes pas prouvée de façon catégorique, mais qu’il existe en sa faveur de fortes présomption ». Une rencontre qui, si elle avait lieu, aurait de lourdes conséquences « culturelles, religieuses, philosophiques et scientifiques ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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