Le premier ministre Jean Castex est intervenu dans le journal de 13 heures de TF1, à propos du projet de loi sur l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants.
« 96 % des 18 000 cas positifs recensés hier n’étaient pas vaccinés », a commencé Jean Castex, dans son intervention retransmise sur TF1, ce mercredi 21 juillet. De quoi inciter à l’accélération de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et justifier l’extension du pass sanitaire.
Les établissements soumis au pass sanitaire depuis ce mercredi 21 juillet disposeront d’une semaine de “pédagogie” avant d’éventuelles sanctions. Le délai sera le même pour les établissements soumis au pass en août.
C’est alors que les restaurateurs seront chargés de le vérifier, « mais les contrôles d’identité des personnes seront effectués par les forces de l’ordre et donc aléatoires », a précisé Jean Castex. Quant à l’accès des établissements scolaires, collèges et université à la rentrée, « il ne sera pas conditionné à la détention d’un pass sanitaire ».
Jean Castex en appelle aux préfets, dans les départements pour prendre d’éventuelles mesures de restrictions supplémentaires en fonction de la situation locale, comme c’est le cas dans les Pyrénées-Orientales.
Les boîtes de nuit, qui viennent de rouvrir, resteront “sous surveillance forte, en particulier dans les départements où le taux d’incidence est élevé”, annonce Jean Castex.
“Au mois de septembre, nous allons mettre le paquet dans les écoles pour vacciner ceux qui ne l’auront pas été”. La vaccination sera donc possible dans les établissements scolaires, du collège à l’université. En attendant, le premier ministre vise 40 millions de primo-vaccinés fin juillet et 50 millions fin août. « Nous avons décidé d’accélérer la mise à disposition des doses (…) Dans les quinze jours qui viennent, nous allons ouvrir cinq millions de rendez-vous”.
Philippe Salvador
Philippe Salvador a été reporter radio pendant quinze ans, à Toulouse et à Paris, pour Sud Radio, Radio France, RTL, RMC et BFM Business. Après avoir été correspondant de BFMTV à Marseille, il est revenu à Toulouse pour cofonder le magazine Boudu.
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