La Haute-Garonne est touchée par un nouvel épisode de pollution de l’air ce jeudi 27 janvier. Voici les mesures mises en place pour y faire face.
Il ne fait pas bon respirer à Toulouse et dans les environs. À l’image du Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne est frappée par un nouvel épisode de pollution de l’air. “Jeudi 27 janvier, le maintien des conditions anticycloniques froides favorisera la persistance de concentrations élevées en particules en suspension. Ainsi, l’épisode de pollution aux particules (PM10) devrait perdurer sur les départements de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne”, explique l’observatoire régional de l’air, Atmo Occitanie.
“Cet épisode hivernal est lié à l’accumulation de particules en suspension émises principalement par les dispositifs de chauffage, le trafic routier et les industries, et favorisé par des conditions météorologiques stables (absence de vent et de pluie). Le maintien des conditions anticycloniques devrait favoriser le maintien de concentrations élevées de particules”, indique de son côté la préfecture de la Haute-Garonne qui annonce que département passe en procédure d’alerte et la mise en place de mesures d’urgence pour limiter l’émission de polluants. Elles entrent en vigueur ce jeudi 27 janvier.
Une des principales mesures consiste à abaisser les vitesses maximales autorisées : à 110 km/h sur les portions limitées à 130 km/h, à 90 km/h sur les portions limitées à 110 km/h et à 70 km/h sur les portions limitées à 90 km/h. Aussi, l’écobuage agricole est interdit et les opérations industrielles polluantes doivent être reportées.
La préfecture émet également quelques conseils pour limiter la pollution de l’air. Elle propose de pratiquer le covoiturage, d’utiliser les transports en commun ou encore de privilégier les modes de déplacement non-polluants (marche, vélo…). La préfecture invite aussi à éviter d’allumer des feux d’agrément et de réduire l’utilisation des groupes électrogènes.
Elle fait aussi des recommandations sanitaires pour les populations vulnérables et sensibles. Il faut éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe. Les activités physiques et intenses sont aussi proscrites dans ce contexte.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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