Certains habitants de la Ville rose s’interrogent quant au passage quotidien d’un hélicoptère de la gendarmerie, à basse altitude, dans le ciel de Toulouse. La préfecture en explique les raisons.
Trois fois par jour, un hélicoptère de la gendarmerie passe en rase-motte, au-dessus des habitations de la Ville rose. “Cherchent-ils quelqu’un ?” “Font-ils du repérage ?” “C’est peut-être un exercice !” Plusieurs hypothèses émergent sur les réseaux sociaux. Mais c’est la préfecture de Haute-Garonne qui en livre les raisons. “Ces vols à basse altitude dans le ciel toulousain s’inscrivent dans le cadre d’une préparation en amont des grands événements sportifs“, explique-t-on.
Un exercice donc, grandeur nature, de protection de la population. Il s’agit “d’une préparation opérationnelle en vue des grands événements à venir, notamment la coupe du monde de Rugby 2023 ou encore les Jeux Olympiques de 2024”, précise la préfecture, qui sera en charge de la coordination de la sécurité lors de ces futures échéances.
Ainsi, trois fois par jour, de 8h à 18, du mardi 1er février au jeudi 10 février, hors week-end, un hélicoptère EC145 de la Gendarmerie nationale effectuera un survol de l’agglomération de Toulouse. Il passera à 50 mètres au-dessus des toits à une vitesse moyenne de 70 kilomètres-heure. “Hormis les nuisances sonores, la mission est sans conséquence sur les zones survolées”, assure la préfecture.
🚁 Du 1er au 10 février, en semaine entre 8h et 18h, un #hélicoptère de la @Gendarmerie effectuera un survol à basse altitude de l’agglomération de #Toulouse. Ces vols s’inscrivent dans le cadre de la préparation de grands événements sportifs.
👉Infos : https://t.co/Uk07ybSwOB pic.twitter.com/EQ2fnnVYpZ— Préfet d’Occitanie et de Haute-Garonne 🇫🇷 🇪🇺 (@PrefetOccitanie) February 1, 2022
Aucune mesure particulière n’est donc à prendre par la population, indique la gendarmerie, habituée à effectuer ce type d’opérations. En effet, elle réalise régulièrement des survols d’agglomérations à basse altitude, notamment “pour élaborer, à un instant donné, une cartographie de référence”, précise-t-elle.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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