Menacés par un plan de suppression de 900 emplois, les salariés d’Akka Technologies à Blagnac se mobilisent aujourd’hui pour pousser la direction à mettre en œuvre des solutions alternatives et éviter les licenciements.
Touchés par un plan social qui prévoit la suppression de 900 emplois, dont 800 sur le site de Blagnac, les salariés d’Akka Technologies organisent un rassemblement ce jeudi 21 janvier à 12h30.
L’intersyndicale du groupe d’ingénierie informatique demande la suspension du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en cours afin d’ouvrir de véritables négociables et mettre en œuvre des solutions alternatives : Activité partielle longue durée (APLD), plan de départs volontaires, formations…
En amont du rassemblement, plusieurs formations et personnalités politiques locales ont déjà apporté leur soutien aux salariés d’Akka. A l’image de Pierre Lacaze, secrétaire départemental du Parti Communiste. “La direction ne doit pas sacrifier l’emploi dans le seul but de rassurer ses actionnaires et les investisseurs. D’autant que la crise sanitaire qui impacte le secteur de l’Aéronautique n’est pas la seule cause des difficultés actuelles de l’entreprise : des choix stratégiques de la direction visant une rentabilité à court terme sont aussi en cause”, assure-t-il.
De son côté, l’eurodéputé Manuel Bompard, membre de la France Insoumise tient à rappeler que “les emplois, et donc les savoir-faire, sont plus précieux que les dividendes des actionnaires, même si la crise de l’aéronautique est indéniable”. “Des outils existent pour éviter les licenciements, ce n’est pas aux salariés de payer une crise sanitaire dont ils ne sont pas responsables”, poursuit-il.
Les deux hommes politiques appellent les militants à participer au rassemblement du jour afin de faire entendre raison à la direction et faire pression pour la réouverture de véritables négociations.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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